Cet homme célibataire est éleveur de vaches laitières et de poulets de chair dans une ferme familiale. Il travaille avec son frère.
Comment s’est passée votre inscription à « L’Amour est dans le pré » ?
Je n’ai pas vraiment postulé. J’étais au ski et lors d’une soirée bien arrosée, une amie m’a proposé de postuler. Elle a rempli le questionnaire, m’a pris en photo et le lendemain, la production m’a appelé.
Vous êtes sur le point de découvrir les lettres envoyées par vos prétendants, suite à la publication de votre portrait en avril dernier. Quels seront vos critères de sélection ?
Si possible, je recherche quelqu’un qui aime la nature, qui connaît le milieu agricole ou qui s’y intéresse au moins un minimum. Mais je ne souhaite pas que quelqu’un m’assiste, car je suis déjà en lien avec mon frère. Chacun son travail. Si elle a une hygiène de vie saine et aime bouger, c’est un plus. Et pour ma part, j’aimerais avoir des enfants. Si elle en a déjà, ce n’est pas un problème.
Vous cherchez quelqu’un dans votre région?
Ce serait plus simple, en effet. Une personne qui vient de loin devra s’adapter et probablement déménager. En tant qu’agriculteur, je ne peux pas abandonner ma ferme.
Roger, 65 ans, de Rochefort
Marié deux fois, ce père de trois enfants et grand-père de cinq petits-enfants s’apprête à léguer son exploitation à deux soignants. En parallèle de son activité agricole, il est présent sur les marchés.
Qu’attendez-vous de cette lecture de lettres ?
J’espère rencontrer des gens sympas, mais je sais que je resterai un peu sur ma faim. Ils nous mettent l’eau à la bouche, car ils ne nous montrent pas toutes les lettres. Il faut mettre nos espoirs sur la prochaine étape, le speed dating.
Que recherchez-vous chez une femme ?
J’ai des exigences envers moi-même. Je me sens donc en droit d’être exigeante envers la personne qui pourrait partager ma vie. J’attache de l’importance à la fois à la personnalité et au physique. C’est du 50/50. J’aimerais aussi quelqu’un qui comprenne mon métier. Choisir de vivre avec un agriculteur, c’est choisir de vivre avec son métier.
Avez-vous un bon feeling avant de commencer cette aventure ?
A mon avis, une issue favorable est un peu une exception. L’amour ne se commande pas. Il faut qu’il y ait une affinité. Ensuite, une relation de confiance peut s’établir. Après cela, des sentiments affectifs peuvent se développer. De ce point de vue, je crois avoir une sensibilité à fleur de peau. J’ai beaucoup d’amour à donner.
Emmanuel, 45 ans, de Walcourt
Ce quadragénaire a repris l’exploitation de son père et de son grand-père il y a quatre ans. Il est père d’un garçon, Anthony, âgé de 24 ans.
Avant l’ouverture des lettres, vous avez eu l’occasion de passer la soirée parmi les agriculteurs. Comment s’est passée cette soirée ?
Super ! Nous avons été accueillis dans un chalet, où nous avons passé la nuit. Nous nous sommes couchés aux premières heures du matin. Cela nous a permis de nous évader du quotidien et de relâcher un peu la pression.
Maintenant, passons aux choses sérieuses. Comment allez-vous choisir vos prétendants ?
Je recherche une personne naturelle, bien dans sa peau, qui dégage quelque chose d’assez simple. L’artificiel ne m’intéresse pas. Je ne veux pas quelqu’un qui travaille à la ferme, mais quelqu’un qui me soutienne moralement. Du moment qu’elle aime la vie, bouge, prend des initiatives, ça me va. L’idéal serait aussi qu’elle vienne de la région. Quand on est agriculteur, on a des journées très chargées et le temps est précieux.
Nous avons compris que la soirée entre agriculteurs avait été festive. Vous cherchez quelqu’un qui aime faire la fête ou pas ?
Non, mais j’adore les soirées improvisées, où rien n’est prévu et sur un coup de tête, on décide de sortir.
