Stéphane Freiss (Mémoires à vive) talks about his career in cinema

Stéphane Freiss (Mémoires à vive) talks about his career in cinema
Stéphane Freiss (Mémoires à vive) talks about his career in cinema

Samedi 28 septembre 2024, France 3 propose une nouvelle fiction intitulée Des souvenirs vifs (notre avis). Un téléfilm qui évoque l’histoire des harkis, diffusé trois jours après la Journée nationale d’hommage aux harkis et aux personnels des différentes formations auxiliaires et assimilées. Au casting, les téléspectateurs fans de Jeux de Trônes, sera surpris de retrouver Meena Rayann, l’interprète de Vala dans les saisons 5 et 6 de la série. Quant aux fans de fiction française, ils seront ravis de retrouver, entre autres, Samy Nacéri en patron de café, Valérie Décobert vue dans la collection Les Dames, Martin Lamotte, Liliane Rovère et Stéphane Freiss qui incarne Cédric Bonfanti avec sa fille, un commandant de gendarmerie d’origine italienne. Un pays qui lui est cher, comme il l’explique à Télé-Loisirs. .

Des souvenirs vifs : Stéphane Freiss ne connaissait pas l’histoire des harkis

Télé-Loisirs. Ce qui vous a attiré Des souvenirs vifs ?
Stéphane Freiss.
Plusieurs choses, abordant notamment le sujet des harkis, que je connaissais peu. Il y a eu aussi un très beau travail de complicité à mettre en place avec ma compagne, Meena Rayann, car nous ne sommes pas dans une intrigue amoureuse.
A travers les harkis, il est question d’enracinement et de transmission. Qu’est-ce qu’il est important de laisser à vos trois enfants ?
L’histoire de la vie de ceux qui les ont précédés : les douleurs, les combats…

Dans cette fiction, vous êtes un père cool. Et dans la vie ?
Au fil du temps, je le deviens. [Il rit.] J’étais avec une femme très cool et j’ai ressenti le besoin de ramener un peu de rigueur. J’ai évolué dans le bon sens, d’ailleurs mes enfants me le disent.

Des souvenirs vifs : Stéphane Freiss était prisonnier d’une certaine « image » de gendre idéal

Pourquoi avez-vous imaginé des origines italiennes pour votre personnage ?
J’ai toujours eu un attachement pour ce pays, sa culture, sa cuisine, son cinéma… Je parle couramment l’italien, c’est presque ma première langue. Lorsqu’il a fallu inventer une histoire à mon personnage, pour qu’il y ait un pendant à celle de mon partenaire, l’idée d’une diaspora italienne est apparue. Je me retrouve beaucoup dans cette Méditerranée. L’Italie fait vraiment partie de ma vie, il y a quelque chose de profondément italien en moi.
Vous avez longtemps eu l’image du gendre idéal…
J’étais prisonnier d’une certaine « image » mais pas par le public plutôt par ce métier. Je ne veux plus de polémique mais je dis souvent aux jeunes acteurs avec qui je travaille que le premier film qu’ils vont faire est très important car il racontera leur histoire pendant longtemps et conditionnera le regard qu’on leur porte. . Commencer par un exploit chez un personnage qui vous piège et ne vous ressemble pas peut être un piège doré. C’est peut-être ce qui m’est arrivé avec le personnage de Chouans. Si j’avais joué dans un film qui traitait des problèmes de société de l’époque – les années 80 avec le sida, les cités, etc., j’aurais eu une toute autre carrière.
Aucun regret de ne pas faire plus de cinéma ?
Non, je ne vis pas dans le regret et je n’ai pas fermé la porte au fait que je vais encore faire des films. Je dis cela sans amertume, j’ai une très belle vie. C’est aussi pourquoi le théâtre est important [il est actuellement à l’affiche du Cercle des poètes disparus, ndlr] parce que j’ai pu incarner des personnages différents, contradictoires et montrer aux gens du cinéma que je n’étais pas simplement celui qu’on a connu dans Les Chouans. Je n’ai certes pas fait au cinéma ce que j’ai fait au théâtre mais cela ne fait que commencer !

 
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