«Compiègne, c’est ma pause»

Image : La Voix, TF1

Vous avez peut-être vu son CV Groupe organisé sur La voix. Si vous ne l’avez pas vue sur TF1 il y a un mois, vous pouvez visionner une de ses vidéos virales qui circule sur la toile. Et si vous n’avez pas de télé, eh bien, vous verrez peut-être la dame du Compiègne.

En effet, Vernis Rouge, 24 ans, y passe tous ses week-ends. «C’est ici que ma mère Corine a vécu pendant trois ans», explique cette artiste qui a quitté en 2006 le Liban déchiré par la guerre pour s’installer en France. « L’appartement de ma mère est situé tout près du château de Compiègne, explique-t-elle. Elle s’est acclimatée à la « douceur de Compiègne », où elle s’abrite de l’agitation parisienne, avec des collations ou des balades en forêt. « Compiègne, c’est ma pause », résume-t-elle.

Vernis Rouge, qui s’appelle Manon Debs, dit également fréquenter le café du Château. Et surtout, elle aime se ressourcer aux Bains de Rose, le spa de son amie Mathilde Blottière, qui dispose également d’un salon de thé. « Je ne vais jamais dans un endroit où il n’y a pas de nourriture », prévient-elle avec un grand sourire.

A gauche, Corine, la mère de Vernis Rouge, lors des auditions à l’aveugle. Image : La Voix, TF1

Elle a fait se retourner Big Flo et Oli

Les Compiégnois qui dînaient au restaurant Léon dans le quartier de Mercières furent surpris de la voir. Devant les clients, Vernis Rouge a chanté Barbara, Dalida, Edith Piaf, Véronique Sanson… « C’est ce que j’écoute, explique-t-elle. Je n’écoute pas forcément du rap. C’est pourtant grâce à cette reprise du collectif 13’Organisé que les jurés Big Flo et Oli sont revenus sur sa prestation à l’aveugle.

La prochaine étape de The Voice a lieu le samedi 13 avril, avec les « battles ». Finalement, il faudrait plutôt dire « a eu lieu », puisque la séquence a été tournée en octobre, précise-t-elle, sans en dire plus. « Depuis les auditions à l’aveugle, tout s’est accéléré concernant le projet », s’enthousiasme-t-elle. Ce spectacle représente même le moment parfait, au point où en est ma carrière.

Ce n’est pas elle qui a demandé The Voice. « La production m’a repéré grâce à mes reprises de rap. Je ne pouvais pas imaginer proposer autre chose. J’aurais refusé, sinon… J’avais envie de bousculer la série. Cela a fait une impression, visiblement.

Habituellement, ces reprises de rap lui permettent de faire patienter sa communauté de followers sur les réseaux sociaux, entre deux sorties single. « Je peux m’amuser à réinterpréter ces pièces, afin de donner quelque chose de complètement décalé », commente-t-elle. Le clip officiel compte 700 000 vues sur sa page YouTube.

Un album en préparation, une signature avec Sony

Deux EP sortiront. Elle vient de remplir deux grandes salles parisiennes : La Boule Noire en janvier et le Café de la Danse en septembre. Un album est en préparation. Le concert à la Bellevilloise, prévu le 19 avril, affiche déjà complet. « Ce sera une date « test » pour nous », dit-elle.

Le projet Vernis Rouge s’épaissit petit à petit, étape par étape, couche après couche. Elle est accompagnée de cinq musiciens, de deux managers, d’un styliste… « Cela fait des années que je travaille comme une folle », se souvient-elle. Suite à The Voice, elle vient de signer chez Sony.

Photos : Facebook Manon Debs

«J’étais un garçon manqué.»

La trajectoire s’accélère d’un coup pour l’artiste qui apprend le piano au conservatoire. Elle est née d’un père libanais, nommé Joe, et d’une mère française, nommée Corine. « J’ai quitté le Liban quand j’avais 8 ou 9 ans, en 2006 », se souvient-elle. Nous avons vécu à Toulouse, puis nous sommes allés à Paris pour les études et la musique. Mon frère aîné avait un appartement à Compiègne et ma mère s’y est installée. A Compiègne, Vernis Rouge s’est produit au cloître Saint-Corneille. Elle prend quelques rendez-vous pour consolider son statut d’interprète intermittente.

En fait, nous allions la quitter sans lui demander pourquoi elle a choisi Vernis Rouge comme nom d’artiste. « C’est un pied de nez à mon enfance où j’étais un garçon manqué, jamais le dernier à me battre, avec mes deux frères aînés, qui écoutaient du rap ! Avec la musique, j’ai développé ma féminité, ma sensualité… D’où le vernis rouge.

 
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