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Pression sur les retraites, incendies aux Etats-Unis et crise entre Paris et Alger

Vous avez raté l’actualité de ce matin ? Nous vous avons concocté une synthèse pour vous aider à y voir plus clair.

François Bayrou trouvera-t-il le bon mélange politique pour éviter d’emblée de recevoir un carton rouge de l’Assemblée nationale ? Pour pouvoir répondre oui à cette question, le Premier ministre poursuit ce lundi ses négociations afin d’éviter la censure de la gauche et d’éviter de froisser ses alliés LR, à la veille de sa déclaration de politique générale. Et le sujet au cœur des discussions n’est autre que celui de la réforme des retraites. A gauche, certains attendent un geste sur ce dossier, alors que le Premier ministre est déjà au plus bas dans les sondages. Chez les macronistes, la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a affirmé dimanche « ne pas s’opposer en principe » au fait d’« arrêter » brièvement la réforme des retraites pour la « rediscuter », la qualifiant d’« arrêt » injuste’. Mais, preuve des divergences au sein du camp présidentiel, Gérald Darmanin a estimé sur LCI qu’il ne fallait « pas toucher » à la réforme. La droite, qui fait partie du gouvernement, a déjà prévenu qu’elle ne souhaitait pas que la réforme soit suspendue sans mesures d’économies.

Sur le front des incendies en Californie, la nouvelle est toujours aussi tragique. La situation est très loin d’être maîtrisée et tend même à se dégrader. Los Angeles se prépare en effet au retour de vents violents menaçant d’attiser les incendies qui laissent des scènes de désolation dans sa zone métropolitaine. Assiégée par les flammes depuis mardi dernier, la deuxième ville la plus peuplée des Etats-Unis continue de compter ses morts : le bilan s’est alourdi dimanche soir à 24 morts. Et avec le retour des vents chauds et secs, les évacués ne pourront rentrer chez eux que jeudi.

Les relations diplomatiques sont au plus mal entre Paris et Alger. Et la dernière proposition de Gérald Darmanin ne devrait pas aplanir les limites avec l’Algérie. Le garde des Sceaux a en effet annoncé dimanche sur LCI vouloir « supprimer » l’accord qui permet à la nomenklatura algérienne de voyager en sans visa. “Toucher les dirigeants ou la plupart des dirigeants algériens qui ont une position décisionnelle d’humiliation, comme l’a évoqué le ministre de l’Intérieur (Bruno Retailleau), cela me semble plus intelligent, plus efficace et cela peut se faire très rapidement”, » a expliqué le ministre de la Justice. Déjà tumultueuses, les relations entre les deux pays se sont dégradées ces derniers jours avec l’arrestation à Montpellier d’un influenceur algérien, « Doualemn », après une vidéo polémique sur TikTok. Embarqué jeudi à destination de l’Algérie, il a été renvoyé en France le soir même. Une décision vécue comme une humiliation à Paris.

 
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