La Suissesse Justine Miseaux est la première femme du Vendée Globe ce vendredi, à la neuvième place d’une épreuve dominée par Yoann Richomme et Charlie Dalin. Interrogée par Europe 1, la skipper revient sur sa première participation et évoque les conditions de navigation.
Derrière les leaders Yoann Richomme et Charlie Dalin, une belle bataille se déroule actuellement pour le top 10 du Vendée Globe. La Suissesse Justine Metaux, première des six femmes engagées dans cette aventure, joue les premiers rôles puisqu’elle occupait la neuvième place au dernier score.
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« Il y a des concurrents que je vois sur ma carte »
Pour le skipper de 38 ans, participer au Vendée Globe est un accomplissement, même si ce n’est pas de tout repos. «J’en ai rêvé. Après, c’est sûr que la période des mers du Sud est dure, c’est exigeante”, explique-t-elle à Europe 1. “C’est dur pour les bateaux, pour les marins. Nous naviguons dans des conditions de mer et de vent qui ne sont pas faciles depuis quatre ou cinq semaines. Il y a quelques jours, nous avions une mer de six mètres avec pas mal de vent. les images de l’océan dans toute sa puissance », partage Justine Métaux.
Ce vendredi soir, heure française, la Suissesse est à 800 milles du Cap Horn. « Je navigue en petit groupe. Il y a des concurrents que je peux voir sur ma carte. Je n’ai pas non plus le sentiment d’être très isolée », dit-elle. « Je me suis dit que ce morceau des mers du Sud était encore engageant à lui seul, je ne sais pas si j’ai envie de le refaire pour le moment… On fera le point à la fin du Vendée Globe », promet le skipper.
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