Le Crédit Agricole a annoncé mercredi avoir été inscrit sur la liste des établissements d’importance systémique mondiale (G-SIB) de catégorie 2, suite à une notification de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR).
Cette désignation est accompagnée de «une augmentation du capital supplémentaire requis (« coussin GSIB »), porté de 1% à 1,5% de l’emploi total pondéré à compter du 1er janvier 2026», a indiqué le groupe bancaire dans un communiqué.
Crédit Agricole adds that this “l’exigence de capital supplémentaire ne s’applique qu’au plus haut niveau de consolidation du groupe (…) dont le niveau de capitalisation est le plus fort des établissements G-SIB européens, avec un ratio CET1 à 17,4% au 30 septembre 2024, soit une distance de 760 base points de l’exigence SREP en vigueur au 30 septembre 2024« . L’exigence SREP est fixée par la Banque centrale européenne dans le cadre de son processus de surveillance et d’évaluation prudentielle.
La banque verte n’a pas pu commenter mercredi soir pourquoi elle est considérée comme plus systémique.
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Pas de changement chez BNP Paribas
BNP Paribas, qui a également communiqué sur le sujet mercredi soir, n’a pas changé de statut cette année et reste en catégorie 2. En conséquence, l’exigence de coussin G-SIB pour le groupe « reste à 1,5% du montant total des actifs pondérés de Au 1er janvier 2025, inchangé par rapport au niveau qui s’applique actuellement », indique la banque. Elle précise qu’elle «est bien au-dessus des exigences réglementaires, avec au 30 septembre 2024 un ratio CET1 de 12,7%, un ratio Tier 1 de 14,7% et un ratio Total Capital de 16,7%« . De la même manière, les rangs de BPCE et de la Société Générale ne varient pas, les deux banques restant en catégorie 1.
Établie après la crise financière de 2008, la liste des banques d’importance systémique mondiale est mise à jour chaque année en novembre par le Conseil de stabilité financière (FSB). Cette liste, qui comprend 29 groupes, classe les « G-SIB » en différentes catégories selon plusieurs critères tels que la taille, la complexité des activités et leur interconnexion avec le reste du système financier. Le passage à chaque catégorie entraîne une exigence supplémentaire de coussin de fonds propres.
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