Marie-Hélène Thoraval, maire de Romans-sur-Isère, évoque la paix encore « fragile » qui règne dans la Drôme un an après la mort de Thomas à Crépol. Le jeune de 16 ans a ensuite été poignardé à mort en marge d’un bal local.
Un souvenir encore difficile après un an. Le maire de Romans-sur-IsèreMarie-Hélène Thoraval, a expliqué ce lundi 18 novembre sur BFMTV que “l’ambiance reste très lourde” dans sa ville, un an après le meurtre de Thomas, 16 ans, lors d’un bal organisé à la mairie du petit village voisin de Crépol.
“La situation est un peu plus calme, un peu plus apaisée, mais on sait que cette forme de pacification, de tranquillité, est extrêmement fragile puisqu’elle peut évoluer d’une minute à l’autre”, explique-t-il au micro de BFMTV.
« Une forme de silence »
Selon elle, le traumatisme est trop important pour que les habitants se sentent à l’aise, malgré plusieurs arrestations dans cette affaire. « Les coupables sont-ils tous derrière les barreaux ? » demande-t-il dans notre micro, alors que l’auteur de l’attaque mortelle à l’arme blanche n’a pas encore été identifié.
« On ne peut pas dire que la Justice ne fait pas son travail. Les arrestations ont été effectuées dans un délai assez court (…)», a-t-il déclaré.
Mais pour l’élu, il existe une « omerta » qui empêche la population de se sentir mieux et d’avancer.
Et le décès de Nicolas, 22 ans et également membre du club Rugby Club Romanais Péageois (RCRP)lors d’une fusillade survenue dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre devant une discothèque de Saint-Péray (Drôme), à une poignée de kilomètres de Crépol, la douleur s’est ravivée.
Décès de Nicolas en Ardèche : le RC Romans-Péage à nouveau en deuil
Une stèle en hommage au jeune homme a été dévoilée ce dimanche à Crépol. Les proches de Thomas ne voulaient aucune publicité autour de l’événement.
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