Une nouvelle division se dessine au sein de l’appareil d’État israélien quant à la stratégie à adopter pour la libération des otages détenus à Gaza, tandis que l’establishment sécuritaire et le pouvoir politique sont en désaccord sur la ligne d’action à suivre face aux exigences du Hamas.
D’un côté, de hauts responsables de la sécurité plaident pour un accord global, quitte à suspendre les opérations militaires – condition sine qua non posée par le Hamas. Ils affirment que c’est « la solution de la dernière chance » pour libérer les otages. En revanche, le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son cabinet maintiennent une ligne dure, favorisant « un accord par étapes permettant la poursuite des combats jusqu’à l’effondrement du Hamas ».
Cette division intervient dans un contexte de négociations bloquées. Selon des sources proches du dossier citées par Israel Hayom, Netanyahu a exprimé son pessimisme lors des récentes réunions du cabinet de sécurité, soulignant l’intransigeance du Hamas sur la cessation des hostilités.
La proposition égyptienne d’un « accord minimal » – prévoyant la libération d’un nombre limité d’otages en échange d’une trêve temporaire – s’est heurtée à un refus catégorique du Hamas, tout comme les propositions faites lors du dernier sommet au Qatar.
Ce dimanche, le ministre de la Défense Israel Katz s’est entretenu avec les principaux responsables militaires responsables du dossier des otages, dont le général de division Nitzan Alon. Tout en niant toute motivation politique dans le traitement de cette question, Katz n’a pas commenté l’impasse actuelle dans les négociations avec les médiateurs.
Cette situation cristallise les tensions entre les différentes composantes de l’État israélien, tandis que la pression pour la libération des otages ne cesse de croître au sein de la société civile.
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