Ils dénoncent « Conditions de travail délétères »leur « répercussions » sur la garde des enfants, un état de « souffrance institutionnelle » pour eux, qui deviennent « intervenants d’urgence sociale »une surcharge de travail « liés au remplacement de collègues en arrêt maladie (épuisement professionnel, dépression…) »… Ce jeudi 14 novembre et dans la foulée d’un appel national à mobilisation, une dizaine de professionnels de la protection de l’enfance se sont rassemblés devant le conseil départemental de l’Aveyron.
Leur objectif : faire entendre leur mal-être et leur désir de lendemains meilleurs pour le secteur de la protection de l’enfance, alors que se tient actuellement la Conférence des Départements de France. « La protection de l’enfance est en danger »» déclare Arnaud Villefranque, « syndical défenseur » de la CFDT, le syndicat qui a lancé cet appel à une journée de mobilisation.
Aux côtés d’une dizaine de ses collègues, qui travaillent pour l’Aide à l’enfance ou la Protection maternelle et infantile, ils se sont rassemblés pour dénoncer leurs conditions de travail.
Et si la protection de l’enfance fait partie des prérogatives du Département, l’institution n’est pas la seule visée par leur mobilisation. « Si l’Etat augmente ses dotations au Département, il pourra recruter davantage »résume Arnaud Villefranque, qui poursuit : « Ce que nous souhaitons, c’est que tout le monde se retrouve autour de la table pour que la situation s’améliore ».
Le problème se pose chaque année davantage, alors que selon les professionnels de la protection de l’enfance, les conditions de travail ne cessent de se dégrader.
Autre donnée qui les inquiète : l’âge moyen des assistants familiaux (familles d’accueil), qui est actuellement de 56 ans dans le département. Un métier qui, au-delà d’être confronté à une vague de départs annoncée, semble de moins en moins attractif.
Sur les 220 postes à pourvoir, seuls 180 le sont selon les manifestants rassemblés devant le conseil départemental.
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