Fin des applaudissements pour une relation qui avait fomenté les passions. Vendredi, la cour d’appel de Paris a relaxé la SNCF de “l’affaire Neko”, qui a vu un chat écrasé à mort par un train le 2 janvier 2023, en gare Montparnasse à Paris, rapporte France Bleu Gironde.
La Fondation 30 millions d’Amis s’est constituée partie civile et a porté l’affaire devant les tribunaux. Le chat s’était échappé du sac de ses propriétaires, une mère et sa fille bordelaise, et s’était réfugié sous le train, au niveau de la voie. La SNCF n’a pas souhaité décaler l’heure de départ et prendre plus de temps pour sauver l’animal.
Condamné à payer des dommages et intérêts en première instance
Une scène qui a logiquement traumatisé les propriétaires de Neko. “Je criais, je paniquais, j’appelais les gens”, a déclaré l’adolescent. Le Parisien au moment des faits. Ensuite, notre chat a été exécuté. » L’affaire a beaucoup fait parler dans les médias, la mère de famille a même organisé une manifestation à Bordeaux.
En juillet 2023, la SNCF a été condamnée pour la première fois à payer des dommages et intérêts pour négligence. Ayant fait appel de cette décision, l’entreprise a été de nouveau jugée le 27 septembre. Le parquet avait demandé l’acquittement de la SNCF, estimant qu’aucun crime n’avait été commis. La Cour d’appel a ensuite donné suite à cette affaire.
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