« Un accident extrêmement grave s’est produit hier à Eléona, un domaine national français à Jérusalem. Je le condamne fermement, d’autant plus que la France œuvre à la pacification de la région. Je voulais exprimer mon indignation à mon homologue israélien », a écrit Mme Braun-Pivet, présidente de la Knesset, Amir Ohana, dans X.
Un peu plus tard, plus d’une cinquantaine de députés ont signé un communiqué commun dans lequel ils « prennent acte » de la décision du ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot de « convoquer l’ambassadeur d’Israël en France », espérant que cette convocation aura lieu « sans retard”. Ils ont également demandé au président de la République Emmanuel Macron « de rappeler immédiatement l’ambassadeur de France en Israël en France pour consultation ».
« Des actes graves ». Ils ont également demandé à Braun-Pivet d’adresser les « protestations indignées » des députés à la Knesset au nom de l’Assemblée, demandant aux députés israéliens de « condamner les graves actions de leur gouvernement ». Parmi les signataires, la plupart des figures du Nouveau Front populaire, auxquelles s’ajoutent Lionel Causse (Ensemble pour la République), Laëtitia Saint-Paul (Horizons), Richard Ramos (MoDem) et les anciens députés de la Renaissance Stella Dupont et Sacha Houlié. .
Jeudi, la police israélienne est entrée « armée » et « sans autorisation », selon Jean-Noël Barrot, sur les terres du domaine national d’Eléona, propriété française depuis le XIXe siècle et située sur le Mont des Oliviers à Jérusalem-Est. Suite au départ du ministre, deux gendarmes ont été arrêtés et détenus par les autorités israéliennes avant d’être relâchés.
La diplomatie israélienne a de son côté assuré que les questions de sécurité avaient été “clarifiées” au préalable avec l’ambassade de France à Tel-Aviv. La présence du personnel de sécurité israélien « visait à assurer la sécurité » de M. Barrot, a indiqué le ministère israélien des Affaires étrangères dans un communiqué.
© Agence France-Presse
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