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Après le limogeage du ministre des Finances, Berlin entre dans une période d’instabilité politique avec un gouvernement minoritaire qui pourrait être renversé d’un jour à l’autre. Même si la chancelière promet que la solidarité allemande avec l’Ukraine ne faiblira pas.
Une deuxième année de récession, des fermetures d’usines Volkswagen, une extrême droite qui explose et désormais des élections anticipées au moment où il va falloir s’adapter au retour de Donald Trump à la Maison Blanche… Les Allemands, qui, pour des raisons historiques, aspirent à un avenir politique stabilité, entrer dans une zone de turbulence aiguë. La perspective d’un effondrement de la coalition d’Olaf Scholz, suivi d’élections anticipées qui pourraient avoir lieu très tôt l’année prochaine, ne pouvait pas tomber à un pire moment, alors que les partenaires de l’Allemagne au sein de l’UE tentent d’évaluer les conséquences possibles pour l’Europe de la décision de Trump. élection.
En limogeant mercredi 6 novembre Christian Lindner, son ministre des Finances libéral, chantre de la discipline budgétaire, avec lequel ses désaccords étaient notoires, le chancelier Olaf Scholz tente de gagner du temps et de prolonger son mandat. Après avoir nommé pour le remplacer son très proche conseiller Jörg Kukies, ancien banquier d’affaires de 56 ans, il envisage désormais de creuser les déficits.
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