qui sont les quatre soldats otages que le Hamas doit libérer samedi ?

qui sont les quatre soldats otages que le Hamas doit libérer samedi ?
qui sont les quatre soldats otages que le Hamas doit libérer samedi ?

Quatre jeunes Israéliennes, enlevées ensemble le 7 octobre 2023 alors qu’elles effectuaient leur service militaire sur la base de Nahal Oz, près de la frontière avec Gaza, doivent être libérées samedi 25 janvier.

Il s’agit de Karina Ariev, Daniella Gilboa, Naama Levy et Liri Albag, âgées de 19 à 20 ans.

TF1info dresse le portrait de ces quatre militaires qui devraient retrouver la liberté après 477 jours de captivité.

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Un accord de trêve à Gaza enfin conclu

C’était une liste attendue avec impatience et prudence. Cinq jours après la libération des trois premiers otages, le Hamas a publié, vendredi 24 janvier, peu après 16 heures, les noms de quatre nouveaux otages, « quatre femmes soldats » Israéliens, qui seront libérés samedi 25 janvier dans le cadre d’une deuxième série d’échanges avec des prisonniers palestiniens détenus par Israël, conformément à l’accord de trêve à Gaza.

Par la voix d’Abou Obeida, porte-parole de sa branche armée, le mouvement islamiste palestinien a communiqué l’identité de ses « quatre femmes soldats » : Karina Ariev, Daniella Gilboa, Naama Levy et Liri Albag, toutes kidnappées le 7 octobre 2023 à la base militaire de Nahal Oz. Le cabinet du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a immédiatement confirmé avoir reçu, via les médiateurs, un “liste des otages” libérable, sans en dire plus.

Karina Ariev, 20 ans

Il y a très peu d’informations sur Karina Ariev depuis ce fatidique 7 octobre. Ce jour-là, il était à peine 7 heures du matin lorsque la jeune femme, en larmes, a appelé ses parents. Au téléphone, elle leur a décrit un déluge de roquettes et de coups de feu. « Elle criait, elle disait qu’elle nous aimait beaucoup. Elle nous a dit de continuer à vivre »a témoigné sa mère Temps d’Israël (nouvelle fenêtre). Quarante minutes après ce dernier échange, à 7h40, la communication est rompue. Karina vient d’être kidnappée sur la base militaire de Nahal Oz par des terroristes.

Sans nouvelles, ses proches n’ont découvert que plus tard qu’elle était en vie. Elle est identifiée dans une vidéo diffusée par le Hamas sur Telegram. Une vidéo dans laquelle on voit trois jeunes femmes allongées dans une jeep, entourées d’hommes parlant en arabe. Karina y apparaît, captive, allongée, le visage en sang, aux côtés de Daniella Gilboa.

Le mois dernier, le collectif du 7 octobre lui a consacré une publication Facebook, dévoilant plusieurs éléments de sa personnalité. Ainsi, nous pourrions apprendre que « Karina maîtrise l’art de résoudre des puzzles complexes de plusieurs milliers de pièces » ; “est un flûtiste talentueux” ; « parle couramment quatre langues » ; “aime les enfants et les bénévoles dans une école maternelle” ou « adore conduire et a obtenu son permis du premier coup ». Selon le Forum des familles d’otages, “elle rêve de devenir psychologue”.

Daniella Gilboa, 20 ans

Comme Karina Ariev, Daniella Gilboa a été capturée sur la base de Nahal Oz. Son dernier signe de vie était dans une vidéo de propagande du Hamas (nouvelle fenêtre) a tourné en janvier 2024, mais dont la famille n’a autorisé sa diffusion qu’en juillet. « Où étiez-vous le 7 octobre lorsqu’on m’a tiré de mon lit ? Où es-tu en ce moment?”elle interpelle alors vigoureusement le gouvernement israélien. « Pourquoi me quitter, moi qui ai servi dans des conditions difficiles dans la région frontalière de Gaza ? Pourquoi dois-je me sentir à nouveau abandonné et rejeté par toi ?

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« Ressaisissez-vous, pour nous ramener tous à la maison, tant que nous sommes en vie »dit la jeune femme. “Je n’ai pas besoin de nourriture, d’argent, de vêtements ou de quoi que ce soit d’autre, juste que tu nous ramènes vivants à la maison.” “Sur les images, elle apparaît forte et déterminée, mais les évaluations psychologiques que nous avons reçues indiquent son mauvais état mental”a réagi sa mère, après la mise en ligne, au Poste de Jérusalem (nouvelle fenêtre).

Décrit par ses proches comme “une drôle de fille” et « un chanteur et musicien talentueux au sourire éclatant »Daniella Gilboa se destine à une carrière musicale. Originaire de Petah Tikva, près de Tel Aviv, son nom d’origine était Daniel (ou Danielle). “Deux semaines après son enlèvement, les parents de Daniel Gilboa ont parlé à un rabbin qui leur a recommandé de lui donner un deuxième nom et de changer son nom de Daniel en Daniella”selon le Forum des familles d’otages. “En hébreu, ajouter la lettre ה’ (qui signifie “Dieu” et sonne comme “a”) à la fin d’un nom symbolise l’ajout d’une protection divine à la personne.” Son petit ami, avec qui elle est en couple depuis huit ans, a demandé la bénédiction de ses parents pour lui proposer à sa libération.

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Plaque faciale, 20 ans

“Je n’ai jamais rien entendu de pareil de toute ma vie.” C’est le dernier SMS envoyé par Naama Levy à sa mère, le jour de son enlèvement à Nahal Oz. Peu de temps après, une vidéo est devenue virale la montrant extraite de force du coffre d’une camionnette par un combattant du Hamas, qui la traînait par les cheveux. Elle apparaît visiblement blessée, son pantalon de jogging gris taché de sang. Otages libérés depuis « a dit qu’elle était blessée aux jambes mais qu’elle marchait et qu’elle avait traversé des moments très difficiles »confiait sa mère à Kan B Radio en novembre

“Toutes les vidéos précédentes de Naama (…) étaient pleines de joie, de rires et d’optimisme”» a-t-elle déploré en juillet dernier. « Elle a dansé avec ses amis, ri avec ses frères et sœurs, parlé de paix au sein d’une délégation en quête de paix et joué avec des enfants réfugiés dans le jardin d’enfants où elle était bénévole. » Avant son enlèvement, la jeune triathlète, deuxième d’une famille de quatre enfants et petite-fille de survivants de la Shoah, s’était portée volontaire dans le programme « Mains de Paix », qui promeut le dialogue entre jeunes Israéliens et Palestiniens.

Liri Albag, 19 ans

C’est l’otage dont nous avons les dernières nouvelles. Ils datent du 4 janvier précisément. Liri Albag apparaît, en larmes, la tête dans les mains, dans une vidéo diffusée par la branche armée du Hamas. Elle appelle le gouvernement hébreu à agir le plus rapidement possible. « La vidéo (…) nous a brisé le cœur. Ce n’est pas la fille et la sœur que nous connaissons. Elle ne va pas bien, sa grave détresse psychologique est évidente. »expliqué dans une autre vidéo (nouvelle fenêtre) ses parents, Shira et Eli, ont été embauchés pour obtenir la libération des otages.

Agée de 18 ans lorsqu’elle a été capturée, un jour et demi seulement après avoir débuté son rôle d’observatrice, la jeune femme qui rêve de devenir décoratrice d’intérieur et d’étudier le design à Paris a réussi durant sa captivité à faire passer des messages à ses proches via des otages libérés. Elle ordonne notamment à sa sœur Shai de ne pas toucher à ses chaussures préférées. Noa Argamani, une otage libérée par Tsahal en juin 2024, a déclaré qu’ils avaient été détenus ensemble pendant un certain temps. Selon elle, Liri Albag est traitée comme une esclave domestique, avec très peu à manger et à boire. Elle a été obligée de nettoyer, de manger et de garder les enfants de ses ravisseurs.


Yohan ROBLIN

 
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