Gaz, électricité, épargne, chèques restaurant… Quelle est la bonne et la mauvaise nouvelle pour notre porte-monnaie cette année ?

Gaz, électricité, épargne, chèques restaurant… Quelle est la bonne et la mauvaise nouvelle pour notre porte-monnaie cette année ?
Gaz, électricité, épargne, chèques restaurant… Quelle est la bonne et la mauvaise nouvelle pour notre porte-monnaie cette année ?

Le contexte n’est pas des plus « drôles ». L’année qui vient de commencer n’est pas de la bonne couleur pour de nombreux indicateurs économiques importants pour les ménages français. Si certains économistes assurent que seul le ralentissement de la hausse des prix, de l’inflation, est source de réjouissance, un regard panoramique sur la situation française permet d’éviter de tomber trop vite dans la morosité la plus profonde. Le rouge domine malheureusement sur le « tableau de contrôle » de la situation économique, mais la couleur orange, voire verte pour les finances des ménages, n’est pas totalement absente. Aperçu.

1. Croissance : le rebond attendra

Même s’il est contesté parce qu’il ne représente pas Une mesure exacte de l’activité est l’évolution du Produit intérieur brut (PIB), la capacité de création de richesse du pays, qui sert de référence pour évaluer sa santé économique. Pour l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), le PIB va croître, mais trop modestement, de 0,2% par trimestre au cours des six premiers mois de 2025. Les différents acteurs économiques prévoient un ralentissement du commerce extérieur, qui pourrait être ralenti. un peu plus loin par l’installation de Donald Trump à la Maison Blanche. Fin 2025, le bilan de la croissance française pourrait être, selon les scénarios (Banque de ou INSEE), entre 0,9 et 1,1 %. En clair, ni la Banque centrale française ni l’organisme de référence en prospective n’attendent un rebond de l’activité française en 2025. Mauvaise nouvelle pour les finances publiques, l’Etat ne peut pas compter sur 2025 pour renflouer ses caisses.

2. Épargne populaire : les taux se resserrent

Le ministère de l’Économie a confirmé le 15 janvier que le taux du Livret A serait abaissé à 2,4 % au 1er janvier.est Février, contre 3% actuellement, sur proposition du gouverneur de la Banque de France. Parallèlement, le compte d’épargne qui s’adresse aux 19 millions de ménages aux revenus les plus modestes, le compte d’épargne populaire (LEP), passe de 4% à 3,5%.

Boostés par leurs taux de rendement, supérieurs au taux d’inflation, les deux produits d’épargne « préférés » des Français ont collecté 17,5 milliards d’euros supplémentaires entre janvier et novembre 2024. Au total, ces deux « placements » représentent 582,3 milliards d’euros d’encours. La baisse des taux, si elle pénalise effectivement les épargnants, facilitera le montage financier des sociétés HLM qui empruntent, pour se constituer, les fonds « stockés » sur ces comptes d’épargne.

3. Électricité : réduction des tensions sur les zones douloureuses

Après deux années de forte hausse des prix de l’électricité, leur baisse se confirme. Le 1est En février 2025, la facture d’électricité de 70 % des foyers baissera de 15 %. Les ménages concernés sont ceux qui ont souscrit à une offre au tarif du marché qui est indexé, comme le tarif EDF Bleu ou dont le contrat est indexé sur ce tarif. Pour ceux-ci, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) a sorti le calculateur. Pour les ménages bénéficiant de tarifs réglementés utilisant l’électricité pour la cuisine, l’eau chaude et le chauffage, la réduction s’élèverait à 651 euros par an pour une famille de quatre personnes dans une maison ; 389 euros pour un ménage de trois personnes en appartement ; 107 euros pour un foyer de deux personnes.

Pour les 10 millions de particuliers qui auront choisi une offre de marché proposée par un concurrent d’EDF – qui, de fait, ne dépend pas des tarifs réglementés – le montant de la réduction dépendra de leur manière de répercuter ou non la hausse des transports. taux et droits d’accises [ndlr, impôt indirect perçu sur la consommation].

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4. Le gaz : il va (un peu) continuer à chauffer

La hausse des prix du gaz sur les marchés de gros n’augure rien de bon pour les factures des ménages. Après une première forte hausse en juillet 2024, le prix de référence du gaz a continué d’augmenter mois après mois et le 1est En janvier 2024, les accises sur le gaz sont passées de 8,37 à 16,37 euros. Il a d’ailleurs été discrètement indexé sur l’inflation par la loi de finances 2024. En janvier 2025, l’accise sur le gaz naturel s’élève à 17,16 euros/MWh. Pour les petits consommateurs, qui utilisent le gaz pour l’eau chaude (b0), la taxe s’élève en moyenne à 21,63 euros sur la facture annuelle.

5. Titres restaurant : encore deux ans pour passer à la caisse

Autorisée à l’époque du Covid pour améliorer le pouvoir d’achat des ménages et non remise en cause depuis, la dérogation qui permet d’utiliser les titres-restaurant au supermarché – pour acheter des produits alimentaires – a été définitivement adoptée par le Parlement début janvier après une Vote du Sénat. L’exonération a été prolongée de deux années supplémentaires.

Bonne nouvelle pour les 4 millions de salariés français qui bénéficient de « tickets restaurant », mauvaise nouvelle pour les professionnels de la restauration qui, comme Thierry Marx, président de l’Umih, ont critiqué cette mesure. Ils l’ont jugé néfaste pour le secteur de la restauration, notamment pour les restaurateurs qui prônent le « fait maison ». Ils devront se débrouiller jusqu’à fin 2026…

6. Billets d’avion : la taxe en phase de décollage

Elle n’a pas encore été approuvée et ne concerne que 41 % des Français, ceux qui déclarent prendre l’avion au moins une fois par an, mais le décollage de la taxe sur les billets d’avion a été annoncé. Cette « taxe de solidarité sur les billets d’avion », dite « taxe Chirac », instaurée en 2006, va augmenter. Amélie de Montchalin, actuelle ministre des Comptes publics, s’est déclarée ouvertement favorable à une augmentation significative de cette taxe en 2025 au motif que le transport aérien concerne majoritairement « seulement les 20 % les plus riches de la population ». Pour un vol intérieur ou européen, cette majoration devrait représenter une augmentation d’une dizaine d’euros (en classe économique), soit plus de 100 euros de plus sur le billet pour un vol transatlantique.

 
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