Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a immédiatement confirmé avoir reçu, via les médiateurs, une «liste des otages» qui pourrait être publiée sans plus de détails.
Une trêve respectée
La première phase de la trêve actuelle, qui devrait durer six semaines et a commencé dimanche, devrait permettre la libération de 33 otages contre quelque 1 900 prisonniers palestiniens. Trois jeunes femmes ayant déjà été libérées le week-end dernier, en échange de la sortie de 90 Palestiniens de prison, il y aura ensuite 26 otages disponibles à la sortie dans cette première phase. Les noms ont été communiqués mais sans ordre chronologique de libération.
La trêve est généralement respectée depuis dimanche, à part quelques incidents. Selon l’accord, après la libération des quatre nouveaux otages, les personnes déplacées “dans le sud de la bande de Gaza commencent à retourner dans le nord”, a déclaré le responsable du Hamas. «Un comité égyptien-qatari supervisera la mise en œuvre de l’accord sur le terrain.»
“L’accord devrait tenir, mais si ce n’est pas le cas, il y aura beaucoup de problèmes”, a averti les journalistes du président américain Donald Trump.
Le retrait des troupes du Liban continuera
Mais Netanyahu a déclaré que le retrait de ses troupes du sud du Liban «continuerait» au-delà des 60 jours prévus dans l’accord de cessez-le-feu signé avec Beyrouth fin novembre pour mettre fin à deux mois de guerre ouverte. avec le Hezbollah., Ou ce dimanche. Comme les arrangements prévus «n’ont pas été entièrement accomplis par le Liban, le processus de retrait progressif se poursuivra en accord avec les États-Unis», a déclaré son bureau.
-L’une des clauses stipulait que «l’armée libanaise se déploie dans le sud du Liban» et impose «le retrait du Hezbollah au-delà du [fleuve] Litani », a-t-il ajouté dans un communiqué. Croyant que ce n’est pas le cas, Israël «atteindra les objectifs de la guerre» pour permettre à ses résidents déplacés de la zone frontalière de retourner «en sécurité».
Le président libanais, Joseph Aoun, a exigé samedi que ce retrait israélien soit effectué «dans les délais fixés». Il a également dénoncé «la continuation des violations israéliennes», déplaçant «la dynamitation des maisons et la destruction des villages frontaliers».
Opération de la Cisjordanie
Les autorités libanaises n’ont pas initialement réagi à l’annonce d’Israël. Dans un communiqué, le Hezbollah pour sa part a confirmé jeudi que le fait de ne pas respecter la date limite du dimanche constituerait «une violation flagrante de l’accord et une nouvelle attaque contre la souveraineté libanaise».
Dans le même temps, les soldats israéliens ont poursuivi une opération appelée «Iron Wall» à Jenin, l’un des bastions de la résistance palestinienne, vendredi en Cisjordanie occupée pour la quatrième journée consécutive. Des centaines de Palestiniens ont quitté le vaste camp de réfugiés dans cette ville dans le nord du territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967 jeudi.