Le verdict est tombé. Sandrine Pissara, 54 ans, jugée depuis lundi, a été condamnée à la réclusion à perpétuité, accompagnée d’une peine de vingt ans de sécurité, par le tribunal d’assistance à Montpellier, ce vendredi 24 janvier. Cette mère, a jugé des actes de «torture» et «Barbarisme», a été accusé d’avoir faim de mort Amandine, sa fille de 13 ans. Elle avait reconnu les faits pour la première fois le deuxième jour de son procès le mardi 21 janvier.
Après cinq jours de procès et deux heures et demie de délibération, le tribunal d’assise a probablement condamné son ex-companion, Jean-Michel Cros, à 20 ans d’emprisonnement pénal pour avoir privé sa belle-fille jusqu’à sa mort, le 6 août, le 6 août , 2020.
Sandrine Pissara, “domestic tyrant, interiors’ dictator, amandine executioner”
Contrairement à Sandrine Pissarra, 54 ans, «Tyrant domestique, dictateur des intérieurs, EMMANDINE, il n’y a qu’une seule pénalité: l’emprisonnement à perpétuité avec une période de sécurité de 20 ans», avait affirmé le procureur général, Jean-Marie Beney. Cette peine a été suivie par les jurés du tribunal d’Assise.
Ils sont allés au-delà de la recommandation du procureur qui avait réclamé 18 ans d’emprisonnement contre l’ancien compagnon de Sandrine Pissarra, Jean-Michel Cros, 49 ans, «collaborant lâche du système» ayant «privé des soins d’amandine jusqu’à sa mort».
-“Ce procès a montré une horreur, l’impensable, l’inexpressible”
Le 6 août 2020, le jour de sa mort d’arrêt cardiaque et de septicémie, au domicile familial de Montblanc, au collège, enfermé pendant des semaines dans une fenêtre sans fenêtre et une nourriture privée, ne pesait que 28 kg pour 1,55 m.
Ce procès a montré «l’horreur, l’impensable, l’inexpressible…», a souligné le procureur général, évoquant une «dictature familiale» avec, dès son plus jeune âge, une Amandine «victime de coups, de coups de poing, de coups de poing, de coups de pied, de balais, de déchirure de cheveux, cris répétés, insultes, bousculades ». Ensuite, un désir de «détruire (sa) personnalité», avec «la violence, les lignes à copier, les sermons sans fin», la torture avec l’isolement et «la nudité obligatoire sur une fille adolescente de 13 ans» détaillé la magistrat.