Il n’est pas toujours facile de comprendre le rôle que joue la Vierge Marie dans la vie des fidèles. Elle a porté et ressuscité le Christ, sauveur de l’humanité, et l’a accompagné jusqu’à ses derniers instants terrestres. Mais quelle place est-elle appelée à occuper dans la vie de foi des chrétiens ? Prêtre américain très suivi sur les réseaux sociaux, le père David Michael Moses a utilisé une puissante analogie entre les échecs et la Vierge Marie dans une vidéo partagée le 11 janvier sur Instagram.
Au cœur du jeu d’échecs, deux pièces se démarquent par leur importance : le roi et la reine. Le roi, bien que fragile, est l’essence même du jeu : sa capture signifie la défaite. A ses côtés, la dame brille par sa puissance et sa mobilité. Elle peut se déplacer dans toutes les directions, apportant stratégie et dynamisme au jeu. Ce que le roi est aux échecs, Dieu l’est aux catholiques. Il est le pilier, la force vitale, le phare qui illumine la vie. Sans Lui, tout devient chaos, tout comme un échiquier sans roi. A côté, la dame représente la Vierge Marie. Elle est l’alliée des fidèles, présente à chaque instant de l’existence, qu’il s’agisse de petits soucis quotidiens ou de grandes épreuves. Marie est là pour soutenir, accompagner, consoler. Pour rappeler à tous que chaque instant de notre vie mérite d’être offert à Dieu.
La dame protège le roi
Il existe de nombreuses stratégies pour gagner une partie d’échecs. Dans plusieurs d’entre eux, la dame protège le roi, l’accompagne dans ses déplacements, tout en orchestrant des mouvements audacieux pour faire avancer le jeu. De la même manière, la Vierge Marie guide les chrétiens avec douceur et audace, les encourageant et les poussant à se rapprocher de Dieu. Elle rappelle que la foi n’est pas un chemin solitaire mais un chemin partagé, riche de rencontres et de découvertes. Dans ce grand échiquier qu’est la vie, chacun a besoin de ces deux figures emblématiques : Dieu, qui est le Chemin, la Vérité et la Vie, et Marie, qui nous enveloppe de sa tendresse et de son soutien. Mais si chaque joueur d’échecs possède seize pièces dont le roi et la reine, les fidèles peuvent compter sur toute une cohorte de saints et de bienheureux pour les guider dans la foi !
