La Russie a revendiqué mercredi la prise du village de Zapadne, dans la région de Kharkiv (nord-est), une nouvelle avancée sur la rive ouest de la rivière Oskil et une illustration des difficultés de Kiev à contenir les troupes ennemies.
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“Les unités du groupe de troupes “Ouest” ont libéré la ville de Zapadne dans la région de Kharkiv”, a indiqué le ministère russe de la Défense, dont les forces progressent dans plusieurs parties de cette zone et sur le front de l’Est.
Les forces russes ont réussi à établir une tête de pont début janvier en traversant l’Oskil, fleuve de l’est de l’Ukraine et barrière naturelle qui séparait les positions des deux camps dans ce secteur. Ils ont ouvert la voie à un assaut sur la partie occidentale de la région de Kharkiv, dont l’armée russe avait été chassée à l’automne 2022.
Les troupes du Kremlin ne se trouvent notamment qu’à quelques kilomètres de Koupiansk, une ville qui comptait environ 25 000 habitants avant la guerre et qui constitue le principal bastion ukrainien dans cette zone.
Les forces de Kiev sont également en difficulté dans l’est, notamment autour de Pokrovsk, une ville clé pour la logistique militaire et l’industrie charbonnière.
-L’armée russe n’est qu’à quelques kilomètres de Pokrovsk, occupant les flancs sud et est de la ville, et avance également vers l’ouest en direction de la région voisine de Dnipropetrovsk et de sa capitale Dnipro.
Si les forces russes pénétraient dans cette région, ce serait une première depuis le début de l’assaut contre l’Ukraine le 24 février 2022.
Depuis des semaines, les spéculations sur d’éventuels pourparlers pour mettre fin au conflit se multiplient, sur fond d’interrogations sur la position que va adopter le président américain Donald Trump, alors que les Etats-Unis sont le principal pourvoyeur d’aide militaire et financière à Kiev.
Moscou et Kiev, qui occupe une petite partie de la région russe de Koursk, cherchent à renforcer leurs positions en attendant de connaître les intentions de Donald Trump, qui a déclaré vouloir mettre fin rapidement au conflit, sans avancer de plan concret.
Depuis son entrée en fonction le 20 janvier, il a confirmé vouloir s’entretenir avec Vladimir Poutine, tout en déclarant lundi que le président russe « détruisait » son pays en refusant de sceller un accord de paix.
Mardi, il a jugé « probables » de nouvelles sanctions si Moscou ne négociait pas et a assuré que les États-Unis « étudieraient » la poursuite de l’aide militaire à Kiev.
