“Il n’y a pas d’explication”… la mère, Sandrine Pissara, nie toute privation alimentaire

“Il n’y a pas d’explication”… la mère, Sandrine Pissara, nie toute privation alimentaire
“Il n’y a pas d’explication”… la mère, Sandrine Pissara, nie toute privation alimentaire

l’essentiel
Ce lundi s’ouvre le procès de Sandrine Pissara. La mère est accusée de privation de soins et de nourriture ayant entraîné la mort. Sa fille, Amandine, âgée de seulement 13 ans, a été retrouvée morte en 2020 dans l’Hérault, après avoir été privée de nourriture.

Ses explications sont attendues depuis quatre ans. Sandrine Pissara, 54 ans, était attendue à la cour d’assises de l’Hérault ce lundi 20 janvier pour tenter d’expliquer le décès de sa famille. La jeune Amandine, 13 ans, a été retrouvée inconsciente dans sa maison familiale à Montblanc, non loin de Pézenas (Hérault) le 6 août 2020, après avoir été privée de nourriture. Le corps de l’adolescente ne pesait que 28 kg lorsqu’il a été retrouvé : Amandine est morte de faim. Sa mère, ainsi que son compagnon au moment des faits – Jean-Michel Cros – sont accusés de privation de soins et de nourriture ayant entraîné la mort.

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« Depuis quatre ans maintenant, je pense à chaque jour qui passe », a déclaré le quinquagénaire, devant le juge ce lundi. «Je me pose la question du comment et du pourquoi», poursuit ce dernier dans des propos rapportés par nos confrères de Midi libre. Elle a affirmé ne pas être en mesure de dire pourquoi la jeune victime était privée de nourriture, pourquoi elle était continuellement maltraitée et battue. « Il n’y a aucune explication. Elle n’a pas été privée de nourriture, nous ne l’avons pas fait, personne n’a fait ça. Je ne sais pas pourquoi elle ne mangeait pas», a commenté la quinquagénaire, particulièrement évasive face aux questions du président de la cour d’assises.

“J’ai joué le rôle de maman et papa”

“Pendant le confinement, Amandine était devenue encore plus compliquée”, poursuit cette dernière. «Quelle mesure avez-vous prise pour l’aider», demande le magistrat. “En lui disant qu’il fallait qu’elle mange”, a répondu Sandrine Pissara. “Je jouais le rôle de maman et papa, j’étais bouleversée.” Sandrine Pissara avoue enfin « ne pas avoir pu voir, avoir pu voir ».

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Jean-Michel Cros, un quadragénaire qui exploitait alors un centre de contrôle technique automobile, a affirmé devant les juges avoir « peur » de la « colère » de sa compagne : « Je ne sais pas ce qui a pu se passer. passe, j’étais ailleurs”, a avoué l’intéressé. L’état de santé inquiétant d’Amandine ? Il ne s’en rendait pas compte, raconte ce dernier. Le procès se termine vendredi. Sandrine Pissara risque la réclusion à perpétuité et Jean-Michel Cros risque trente ans de réclusion.

suisse

 
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