Une enquête menée aux Pays-Bas révèle que trois propriétaires de Tesla sur dix envisagent de vendre leur voiture en raison des controverses autour d’Elon Musk, le PDG de la marque.
Ses positions politiques et ses actions polarisantes auraient un impact négatif sur l’image de Tesla et provoqueraient des réactions négatives parmi ses propres clients.
Les propriétaires de Tesla divisés sur l’image de leur marque
Selon une étude réalisée par EenVandaag auprès de 432 propriétaires ou locataires de Tesla aux Pays-Bas, les actions d’Elon Musk ont provoqué une division au sein de la communauté client de la marque. Près de 40% des conducteurs Tesla les personnes interrogées se disent gênées de posséder un véhicule de la marque, principalement en raison du comportement controversé de son dirigeant. Parmi eux, 31% envisagent sérieusement de vendre leur voiture.
Les raisons évoquées par les répondants mettent en évidence plusieurs aspects problématiques :
- L’implication d’Elon Musk dans la politique européenne.
- La diffusion de fausses informations sur la plateforme X (anciennement Twitter).
- Les contributions financières du leader à la campagne de Donald Trump.
Une image polarisée
Cependant, malgré ces critiques croissantes, plus de la moitié des personnes interrogées (51 %) déclarent que le comportement du PDG n’a aucun impact sur leur perception de Tesla. De plus, 40 % des propriétaires disent qu’ils sont fiers conduire une voiture de la marque, même si ce pourcentage est identique à celui de ceux qui ressentent une certaine gêne.
-Cette dichotomie reflète la nature polarisante de Musk. Certains clients préfèrent dissocier les actions du dirigeant de la qualité des produits Tesla. L’un des répondants illustre ce point en déclarant :
« Il y a des compositeurs qui ont fait des choses répréhensibles, mais cela n’enlève rien à leur musique. »
ce qui affecte également
Tesla n’est pas la seule entité d’Elon Musk concernée par ces critiques. Selon le panel EenVandaag, près de 46 % des anciens utilisateurs de Twitter (désormais X) déclarent avoir quitté ou envisagent de quitter la plateforme. En France, ce sont des universitaires et des députés (du NFP) qui annoncent qu’ils quitteront X aujourd’hui.
Ces départs sont motivés par une perception croissante de X comme un espace où la désinformation et les discours de haine sont largement répandus.