François Vérove, dit « le Grêlé », aurait tué un autre homme en 1990 dans les bois de Saint-Aubin (Essonne). Son dossier a été rouvert par la cellule des crimes en série ou non élucidés de Nanterre.
Un feuilleton qui n’a pas encore livré toutes ses révélations. Des investigations sont en cours pour savoir si un homme, tué par balle en 1990 à Saint-Aubin (Essonne), est une victime du tueur en série François Vérove, surnommé “Le Grêlé”, a indiqué vendredi le parquet de Nanterre. AFP.
Alors que Paris-Match et BFMTV avait révélé ces nouvelles investigations, le procureur de la République “confirme que l’enquête de la cellule des crimes en série ou non élucidés a connaissance de ces faits (…) dans le cadre du dossier regroupant divers faits imputables à François Vérove”.
De nouveaux éléments refont surface
Les enquêteurs ont notamment retrouvé une douille de balle correspondant à celles utilisées par les gendarmes pour leurs armes de service, selon BFMTV.
Or, François Vérove, ou « Le Grêlé », est un ancien gendarme, identifié en septembre 2021 comme un tueur en série recherché depuis 35 ans.
Convoqué par les enquêteurs, il s’est suicidé, laissant derrière lui une lettre d’aveux.
-Son ADN correspond au profil génétique retrouvé sur les lieux de plusieurs crimes.
Il est soupçonné de plusieurs crimes, dont le viol et le meurtre de Cécile, 11 ans, retrouvée morte et violée en mai 1986 à Paris au XIXe siècle, et le meurtre d’un couple étranglé dans le quartier parisien du Marais en 1987.
La cellule des crimes en série ou non résolus de Nanterre, ou cellule des cold cases, cherche désormais à identifier d’autres victimes potentielles et a ainsi été alertée de la mort par balle d’un homme en juin 1990.
Belgique