Le travail sur le cadran est époustouflant ; il s’agit d’un exercice de marqueterie complexe, réalisé à partir de différents matériaux, dont le bois, le parchemin et même la paille. Si Rose Saneuil, maître français de la marqueterie, est à l’origine de cette merveille, cette jungle où l’on voit un serpent sur le point de dévorer un fruit comprend également un émail champlevé réalisé par Eddy Jaquet et Vanessa Lecci, deux autres artisans au parcours impeccable. . Le résultat : un tableau précieux, qui met en valeur la nature sauvage dans 14 nuances de vert différentes.
© Louis Vuitton
Le détail va encore plus loin. Des feuilles de bambou sont gravées à l’extérieur de la lunette. Les gravures se poursuivent sur les côtés du boîtier, où l’on aperçoit également la signature LV ornant la couronne en vert émeraude. Les vagues qui courent sur les côtés sont également présentes sur le fond du boîtier, qui montre une partie du mouvement LFT023 alimentant la montre. Bien qu’il rende hommage à l’année lunaire chinoise, les motifs japonais sont nombreux et abondants et se retrouvent également sur le bracelet, qui imite la poignée d’un katana, en cuir de veau tressé à la main dans un vert foncé irrésistible.
Avec un boîtier en or blanc mesurant 40 mm de diamètre et une exécution si complexe qu’elle comprend 367 pièces dédiées uniquement à la décoration, cette montre respire le luxe à l’état pur, tout en symbolisant la sagesse et le renouveau du serpent zodiacal. Mettre la main sur l’un des 20 exemplaires de la Louis Vuitton Escale « Snakes Jungle » ne sera pas chose aisée, mais si vous y parvenez, préparez-vous à débourser environ 280 000 euros. Oui, l’art se paie…
-Publié initialement sur GQ España
Belgique
