La conférence de presse d’adieu du secrétaire d’État américain Antony Blinken a été interrompue à plusieurs reprises par deux journalistes jeudi à Washington.
Associated Press et Agence -
Ils ont accusé le chef de la diplomatie américaine d’être complice des violences israéliennes contre les civils palestiniens à Gaza. L’un des hommes a crié à plusieurs reprises : « Pourquoi n’êtes-vous pas à La Haye ? » en référence à la plus haute juridiction du monde chargée de juger les crimes de guerre.
M. Blinken a ensuite interrompu son discours, leur demandant de « respecter le processus », et a indiqué qu’il répondrait aux questions un peu plus tard. Les deux hommes ont été évacués par la sécurité.
M. Blinken s’est également dit confiant dans la mise en œuvre du cessez-le-feu dans la bande de Gaza, qui devrait commencer dimanche, après qu’Israël a reporté le vote du cabinet et accusé le Hamas de faire marche arrière.
“Je suis confiant et j’espère que la mise en œuvre commencera, comme nous l’avons dit, dimanche”, a-t-il déclaré.
M. Blinken a déclaré que lui et d’autres responsables de l’administration du président Joe Biden, qui prend fin lundi, étaient au téléphone pour tenter de résoudre les problèmes liés au cessez-le-feu annoncé mercredi par le médiateur du Qatar.
« Il n’est pas vraiment surprenant que dans un processus, dans une négociation qui a été si difficile, il y ait des problèmes. Nous sommes en train de résoudre ce problème au moment où nous parlons », a déclaré Blinken, sans fournir de détails.
La trêve prévoit dans une première phase de six semaines la libération de 33 otages détenus dans le territoire palestinien, en échange d’un millier de prisonniers palestiniens détenus par Israël.
Mais selon le cabinet du Premier ministre Benjamin Netanyahu, le Hamas est revenu « sur certains points » pour « extorquer des concessions de dernière minute ».
Le cabinet de sécurité, qui doit approuver l’accord avant un vote en conseil des ministres, ne se réunira pas tant qu’il n’aura pas obtenu des garanties des pays médiateurs que le Hamas “a accepté tous les éléments de l’accord”, a indiqué jeudi ce bureau.
