Il n’en fallait pas plus pour que celui qui avait enchaîné 14 matchs sans défaite soit propulsé sur le devant de la scène médiatique avant d’affronter l’Italien. Les experts placent celui qui a remporté le NextGen en Arabie Saoudite en novembre dernier dans le sillage d’Alcaraz et autres Sinners.
Le protégé de Teixeira aurait pu devenir footballeur, un sport qu’il a pratiqué jusqu’à l’âge de 11 ans et a eu cet accident sur le terrain. Un accident anodin, mais qui lui a fait peur. Le Brésilien a fait un pas de côté pour renouer avec son amour du tennis, qu’il pratique depuis l’âge de quatre ans. Il a eu le temps de développer un jeu puissant qui s’articule autour d’un coup droit et d’un revers supersoniques. Rublev s’interroge encore sur la trajectoire de certaines balles. Fonseca a un petit quelque chose de l’Argentin Juan Martin Del Potro, voire de Carlos Alcaraz.
A l’Open d’Australie, les grands favoris sont là
Il trace son chemin sous la protection bienveillante de ses parents qui ont également réussi professionnellement. Son père est le co-fondateur d’IP Capital Partners, la première société de fonds spéculatifs indépendante du Brésil. Sa mère s’est lancée dans le sport en tant qu’ancienne joueuse de volley-ball.
Ce qui frappe d’abord, c’est son calme d’ancien alors qu’il découvre ce monde professionnel. Il joue sans complexes, caché sous sa casquette. Il puise son inspiration dans le jeu de Roger Federer même s’il avoue ne pas avoir trop regardé ses matchs à la télévision. Il le regrette. La presse s’est déjà emparée de son histoire. C’est désormais à lui d’écrire la suite.