La star australienne incarne une PDG qui développe une liaison avec son stagiaire épris de domination. En réponse aux thrillers érotiques des années 1990, ce regard féminin sur la sexualité et le désir s’avère plus ambigu que subversif.
Sorti le jour de Noël aux Etats-Unis (avec un certain sentiment de contre-programmation), Petite fille a déjà engrangé plus de 21 millions de dollars de revenus outre-Atlantique. Meilleur score au box-office pour un film mettant en vedette Nicole Kidman. Une place qu’elle n’avait pas occupée depuis dix-sept ans.
Écrit et réalisé par l’actrice néerlandaise Halina Reijn, ce thriller érotique voit la star incarner Romy, une PDG de la technologie laissée froide par son mari dramaturge (Hollywood hidalgo Antonio Banderas). Elle entame une liaison avec Samuel (Harris Dickinson), un stagiaire adepte de soumission et de domination. Les punitions s’ensuivent, étant mis au coin. Romy va jusqu’à laper un bol de lait sur ses genoux.
Petite fille marque le retour de Nicole Kidman au cinéma d’auteur dont elle était devenue l’égérie (Prêt à tout, Eyes Wide Shut, Dogville) et achève une renaissance pour l’actrice stakhanoviste de 57 ans. Omniprésente dans les séries télévisées, Nicole…
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