“C’est une croissance significative, mais nous avons connu des augmentations plus fortes dans le passé”, a analysé mardi Lydie Polfer, maire de la capitale, en présentant les nouveaux chiffres de la population. La capitale comptait 136 208 habitants au 31 décembre, contre 134 714 un an plus tôt. «C’est encore 1 494 de plus, mais nous avons eu des années avec 4 000 citoyens supplémentaires», poursuit le maire.
Comme explication, le libéral cite « la crise, avec des entreprises qui ont fait faillite et des emplois perdus ». D’où une baisse de l’attractivité économique. Elle ajoute un facteur plus terre-à-terre : les « près de 3 000 éloignements automatiques, lorsque les services se sont rendus compte que les personnes n’habitaient plus à l’adresse indiquée ».
La proportion de 70,13 % d’étrangers « reste stable au fil des années », précise Lydie Polfer. La plus grande part est constituée de Luxembourgeois (29,8%), devant les Français, les Portugais et les Italiens. A noter que la capitale compte plus d’hommes (51,7%) que de femmes.
Plus modérée encore, l’augmentation continue du nombre d’habitants, +30 % en dix ans, pose problème. Lydie Polfer reconnaît « une pression sur le logement, mais aussi sur les infrastructures scolaires, sportives et culturelles. C’est un tout. » Mais selon elle, la ville « a beaucoup construit, avec la main publique et le secteur privé », pour répondre aux défis de la croissance démographique.