Le photographe Oliviero Toscani. La famille l’a annoncé, demandant la confidentialité. Malade depuis un certain temps, Toscani a été hospitalisé à l’hôpital Cecina, dans la province de Livourne. Le célèbre photographe a été hospitalisé vendredi 10 janvier. Il y a deux ans, on lui a diagnostiqué une maladie rare et incurable, l’amylose, qui lui a rapidement fait perdre 40 kilos.
Né à Milan en 1942, son père Fidèle Toscan était l’un des photojournalistes historiques du « Corriere della Sera ». En plus de cinquante ans de carrière, il a révolutionné le monde de la communication et rendu célèbres de nombreuses campagnes publicitaires, notamment dans le monde de la mode. Celles de Benetton furent brillantes et controversées : Toscani commença à utiliser le support publicitaire pour parler des problèmes du monde.
Le photographe a révélé sa maladie l’été dernier : « J’ai une maladie incurable, je ne sais pas combien de temps il me reste à vivre », a-t-il déclaré dans une interview au « Corriere della Sera » le 28 août.
Oliviero Toscani “était l’un des plus grands interprètes de la photographie contemporaine, mais aussi un amateur controversé d’excès”, a commenté le ministre de la Culture dans une note, Alexandre Giuli. « Un narrateur-visionnaire de notre époque qui a su façonner le langage visuel, le transformant en une forme puissante de communication et de réflexion collective. Sa photographie – a conclu le ministre – était un instrument de provocation, de dénonciation et de dialogue, capable de défier les conventions et de placer des questions d’importance sociale, politique et culturelle au centre du débat public.
Le journal Libération se souvient du photographe avec un de ses ouvrages contre les essais nucléaires publié en 1995
Le journal français « Libération » rend hommage au photographe Oliviero Toscani en publiant sur son site Internet la Une d’une édition de 1995, présentant une image de l’artiste représentant le visage du président de l’époque. Jacques Chirac déformé par une explosion nucléaire. La référence est aux tests que la France effectuait à cette époque en Polynésie. « Mururoa, son amour » (Mururoa son amour, en italien) est le titre qui accompagne la photo. « Libération » rappelle avoir demandé « au photographe italien de traduire en images les dangers sanitaires des explosions ».
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