Dans une interview exclusive attendue ce soir sur Fox News, le vice-président élu américain JD Vance doit clarifier les contours de la récente menace de Donald Trump concernant le sort des otages de Gaza, symbolisée par sa phrase « l’enfer se déchaînera » si leur libération n’a pas lieu avant l’inauguration le 20 janvier.
Selon des informations préliminaires, le plan Trump s’articulerait autour de deux axes majeurs : l’autorisation totale donnée à Tsahal d’éliminer les dernières divisions du Hamas à Gaza, et la mise en place d’un régime de sanctions particulièrement sévères à l’encontre des organisations soutenant le terrorisme au Moyen-Orient. .
Bien que les détails des sanctions financières prévues restent confidentielles, elles pourraient s’avérer sans précédent, allant au-delà des mesures déjà prises par l’administration Biden, qui comprenaient des mandats d’arrêt contre plusieurs dirigeants du Hamas.
Dans ce qui semble être une critique à peine voilée de l’équipe Biden, Vance a souligné que cette approche incarnait « le véritable leadership américain, que Donald Trump exerce depuis quatre ans et continuera d’exercer au cours des quatre prochaines années ».
Le contexte militaire reste complexe : Tsahal n’a pas encore neutralisé la totalité des 24 brigades du Hamas, deux d’entre elles restant actives. Cette situation s’explique par la présence de 98 otages dans le centre de Gaza, limitant les opérations militaires.
Vance suggère que les récents progrès dans les négociations proviennent principalement de l’appréhension du Hamas des futures représailles promises par Trump. Même en supposant une résolution sous l’administration Biden, le vice-président élu l’attribue à une « peur absolue » inspirée par le retour imminent de Trump au pouvoir.
Cette position est renforcée par Mick Waltz, futur conseiller à la sécurité nationale, qui a durci le ton en promettant des « conséquences » pour toute attaque contre des citoyens américains à l’étranger.