« Notre objectif, je le répète avec beaucoup d’humilité, est de terminer premier du groupe »
« Notre objectif, je le répète avec beaucoup d’humilité, c’est de finir premier du groupe », rappelle Shaun Sowerby, le sélectionneur de l’équipe girondine. Et pour cause, ce 1concernant Cette place donne l’avantage à domicile dans les phases finales. Et les deux meilleurs premiers sont assurés de recevoir jusqu’aux demi-finales. Pour l’heure, le club girondin est le seul à compter 15 points après une solide prestation sur les trois premières journées. Avec un point d’avance sur Toulouse, les hommes de Yannick Bru devront confirmer et viser une victoire bonifiée contre les Sharks dimanche (14 heures) à Chaban-Delmas pour terminer le travail. « Jouer une finale de groupe comme celle-là dans un stade plein contre les champions du monde sud-africains, il n’y a rien de mieux », souligne Maxime Lucu. J’espère que ce sera une super fête. Dans tous les cas, c’est à nous de le rendre beau. »
« On ne pouvait pas rêver mieux »
Pour prendre les commandes de la poule 1 au Stade Toulousain, l’UBB n’a pas tremblé à Exeter où elle a signé son plus gros succès de la saison. “Pendant le match, nous voulions marquer le plus de points possible pour soigner le goal-average”, explique Shaun Sowerby. Du côté de Durban, Toulouse n’a pas réussi à prendre le bonus offensif. « Les conditions étaient vraiment difficiles, raconte Antoine Dupont. Au bout de 5 minutes, j’ai regardé le chronomètre et j’ai pensé que ça allait être très long. Nous ne sommes plus maîtres de notre destin. Si l’UBB prend 5 points le week-end prochain, nous serons 2e. »
Malgré ce constat, Ugo Mola a tenu à soulever l’injustice d’un si long voyage dans l’hémisphère sud. « Je pense que si les Sud-Africains veulent continuer à exister dans cette compétition, il faut vraiment réfléchir au rythme du calendrier. Ce n’est pas forcément approprié… Ou cela fausse la concurrence. Mais d’autres l’ont vécu l’année dernière. Et il n’y a aucune raison pour que nous n’en fassions pas l’expérience, nous devons donc nous adapter. »
Sept mois après la grosse claque reçue en finale du Top 14, Bordeaux-Bègles s’affirme comme le principal rival du Stade Toulousain. La victoire à Ernest-Wallon (12-16), fin septembre, avait effacé les complexes des Girondins face aux Rouge et Noir. Aujourd’hui, l’UBB est leader du Top 14 et 1concernant de son groupe de Coupe des Champions, devant Toulouse. « C’est un très bon début d’année, on ne pouvait pas rêver mieux », sourit le président Laurent Marti.
Mais les Bordelais restent humbles dans ce duel à distance face au champion de France en titre et champion d’Europe. « Tout nous sépare de lui », déclarait Yannick Bru dans un entretien à « Sud Ouest » il y a dix jours. « Il y a déjà des résultats qui parlent d’eux-mêmes. Ils sont la locomotive du Top 14 mais on ne cherche pas à les copier. On trace notre chemin, on suit notre histoire qui est différente. »
En Champions Cup, l’UBB a réalisé un parcours impeccable jusqu’à présent. Elle devra faire un dernier effort le week-end prochain pour mettre toutes les chances de son côté au printemps.