Cette dixième édition de la mythique course à la voile est mouvementée : Charlie Dalin et Yoann Richomme se livrent un duel acharné en tête du Vendée Globe. Deuxièmement, le skipper de Paprec-Arkéa rattrape progressivement son retard, à environ cinq jours de l’arrivée. Il se battra jusqu’au bout.
Le vent tourne, la confiance aussi. A moins d’une semaine de l’arrivée aux Sables-d’Olonne (entre mardi et mercredi prochains), Yoann Richomme n’a peut-être pas encore tout à fait dit son dernier mot dans le duel à suspense qui l’attend. livre en tête avec Charlie Dalin.
Deuxième après avoir longtemps tenu la tête de la course ces dernières semaines, le skipper du bateau Paprec Arkéa est toujours au coude à coude avec son adversaire. Peut-être un peu plus que ce qu’il a pu laisser entendre, mercredi auprès de RMC Sport.
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“Je devrais pouvoir m’approcher, apparemment.”
« Je pensais, jusqu’à hier soir (mercredi), qu’il n’y avait vraiment aucun moyen de rattraper son retard. Sauf qu’en fait, je suis un peu en retard sur Charlie depuis”, corrige-t-il. Jeudi pour Ouest France. « Et je trouve qu’en fait, il arrive un peu tôt sur la crête. Donc, apparemment, il trébuche dans le soft. C’est ce que je vois. Donc les routages, normalement, donnent un rapprochement assez considérable entre moi et Charlie… »
S’il semble encore capable de rattraper son retard – à 19 heures ce jeudi, Dalin et Richomme sont séparés par 172,83 milles nautiques (320,08 kilomètres) – le Fréjusien est encore loin de prétendre à la victoire dans cette dixième édition de la mythique course à la voile. « Je me méfie toujours de ces acheminements. Je ne dis pas que je ne pourrai pas l’attraper complètement. Mais de toute façon, je devrais pouvoir m’en approcher, apparemment. Donc, j’ai hâte de voir ça. (…) Après, je pense qu’entre se rapprocher et doubler, il y a une grosse marge.»
Richomme promet en tout cas « d’envoyer les watts pour essayer de le récupérer, de rattraper le plus possible », pour ne pas regretter. « Alors qu’il a tout le stress de rester premier », lâche-t-il à l’orée de cette arrivée haletante.
Romain Daveau Journaliste RMC Sport