L’Algérie “se déshonore” en ne libérant pas l’écrivain, estime Emmanuel Macron

Le président français « exhorte » le gouvernement algérien à libérer Boualem Sansal.

Télévisions – Culture Editorial

Publié le 01/06/2025 15:19

Temps de lecture : 2min

L’écrivain Boualem Sansal à la Fête du Livre, à Nice, le 1er juin 2024. (ERIC DERVAUX / HANS LUCAS / AFP)

Le président français Emmanuel Macron a estimé, lundi 6 janvier, que l’Algérie est “déshonoré” en ne libérant pas l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, arrêté mi-novembre à Alger. « L’Algérie que nous aimons tant et avec laquelle nous partageons tant d’enfants et tant d’histoires entre dans une histoire qui la déshonore, empêchant un homme gravement malade de se soigner. qu’elle est”, » a-t-il affirmé devant les ambassadeurs de France réunis à l’Élysée.

“Et nous qui aimons le peuple algérien et son histoire, j’exhorte leur gouvernement à libérer Boualem Sansal”, il a ajouté. Ce « combattant de la liberté » Est « détenu de manière totalement arbitraire par des responsables algériens », il a insisté.

Détracteur du pouvoir algérien, Boualem Sansal, 75 ans, est incarcéré depuis la mi-novembre pour atteinte à la sécurité de l’État et est en unité de soins depuis la mi-décembre. Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a évoqué pour la première fois son arrestation le 29 décembre, la qualifiant“imposteur” envoyé par la France.

L’auteur de 2084 : la fin du monde, naturalisé français en 2024, est poursuivi en vertu de l’article 87 bis du Code pénal algérien, qui punit « comme acte terroriste ou subversif, tout acte visant la sécurité de l’État, l’intégrité territoriale, la stabilité et le fonctionnement normal des institutions ».

Selon le quotidien français Le monde, le pouvoir à Alger aurait mal pris les déclarations de Boualem Sansal au média français Frontières, réputé d’extrême droite, reprenant la position du Maroc selon laquelle le territoire du pays aurait été tronqué sous la colonisation française au profit de l’Algérie.

Son arrestation s’ajoute à la nouvelle crise entre Paris et Alger, initiée en juillet par la décision d’Emmanuel Macron de reconnaître le Sahara occidental comme relevant de la souveraineté marocaine.

L’ancienne colonie espagnole du Sahara occidental, considérée comme un « territoire non autonome » par l’ONU, oppose depuis un demi-siècle le Maroc aux indépendantistes sahraouis du Front Polisario, soutenus par Alger.

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