Ces derniers jours, l’actualité syrienne forte a quelque peu pris le pas sur celle liée au conflit entre Israël et le Hamas. L’annonce ce week-end d’une reprise des négociations entre les deux parties à Doha, au Qatar, ravive timidement l’espoir d’avancées dans cette guerre déclenchée il y a quinze mois par l’attaque terroriste du Hamas sur le sol israélien. C’est dans ce contexte que, samedi, le groupe islamiste palestinien a diffusé une vidéo d’une otage israélienne enlevée le 7 octobre 2023, appelant le gouvernement de son pays à tout faire pour la libérer.
Le Hamas détient toujours 96 otages. La question de leur libération versus celle des prisonniers palestiniens, mais aussi de la fin des combats dans la bande de Gaza, est au cœur des discussions en cours à Doha. Aucune trêve n’a été conclue depuis novembre 2023, malgré les actions diplomatiques du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis, sous les auspices desquels se déroulent les négociations. L’espoir d’un accord est particulièrement mince et, sur le terrain, les combats s’intensifient. Plus de 88 Palestiniens ont été tués ce week-end dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas, en réponse à des tirs de roquettes sur Israël.
Un compromis est d’autant plus souhaitable à la lumière de l’investiture de Donald Trump le 20 janvier. Le retour au pouvoir de celui qui a décidé en 2018 que les États-Unis se retirent de l’accord sur le nucléaire iranien est une mauvaise nouvelle pour la stabilité régionale au Moyen-Orient. Est. Soutien inconditionnel de Benjamin Netanyahu, qu’il considère comme son meilleur allié contre l’Iran, Donald Trump s’est également toujours opposé à la solution à deux États, bien qu’elle soit la seule option possible pour une paix durable.
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