M. Allègre, géochimiste de formation, a occupé la rue de Grenelle de 1997 à 2000, lorsque Lionel Jospin, dont il est proche, était Premier ministre.
Membre de longue date du Parti socialiste, avant de rejoindre Nicolas Sarkozy en 2007, M. Allègre était également connu pour ses positions controversées sur le changement climatique.
Ce géochimiste de formation, récompensé par plusieurs prix prestigieux pour ses travaux, a occupé la rue de Grenelle de 1997 à 2000, où il a connu un mandat tumultueux, notamment à cause d’une projection dans laquelle il promettait de « dégraisser le mammouth » de l’Éducation nationale.
Une phrase “jamais prononcée publiquement”, issue d’une “offensive avec un journaliste”, “mais c’est ce qui est resté”, regrette son fils Laurent. M. Allègre a ensuite été remplacé au ministère par Jack Lang, ce qui a provoqué un refroidissement momentané de ses relations avec son ami et Premier ministre Lionel Jospin, qu’il avait connu durant ses études.
Membre du Parti socialiste depuis 1973, avant de rejoindre Nicolas Sarkozy en 2007, M. Allègre était également connu pour ses positions controversées sur le changement climatique, au point de devenir une figure de proue en France du climato-scepticisme.
Ulcérés par les attaques relayées par l’ex-ministre dans son best-seller « L’Imposture climatique », plus de 600 climatologues ont écrit au printemps 2010 à leur ministre de tutelle pour dénoncer le « dénigrement » et les « fausses accusations » portées par un non-climatologue.
Né le 31 mars 1937 d’un père professeur et d’une mère institutrice, M. Allègre, à la personnalité bon enfant mais aussi parfois « brusque » et « têtu » selon son fils, n’aura jamais renoncé à ses positions sur le sujet. « C’est dommage de ne garder que ça, tout le monde lui est tombé dessus à outrance », déplore son fils.