TÉMOIGNAGES – A l’heure où l’avion reste souvent l’option la plus économique, ils tentent de concilier leurs convictions et leurs contraintes budgétaires. Mais ils ne sont pas prêts à tous les sacrifices.
«J’essaie d’éviter de voyager avion pour ce qui est purement loisir ou tourisme”explique Emma, étudiante en sciences politiques. «Par exemple, je me suis rendu à Copenhague et à Berlin uniquement en bus et en train.» Un compromis qui fait son chemin chez les jeunes. En effet, trois d’entre eux sur quatre sont d’accord avec l’idée que les vols de loisirs doivent rester exceptionnels pour limiter leur impact sur le réchauffement climatique, selon une étude menée par Greenpeace en février 2022. Ceux qui prennent l’avion se disent même prêts à changer. leurs comportements pour réduire l’impact de leurs déplacements sur l’environnement : aller moins loin (59%), voyager plus lentement (61%), privilégier les modes de transports moins polluants (63%) et même partir moins souvent quitte à rester plus longtemps sur place (75%).
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