Le nouveau dirigeant syrien refuse de serrer la main du ministre allemand des Affaires étrangères

Le nouveau dirigeant syrien refuse de serrer la main du ministre allemand des Affaires étrangères
Le nouveau dirigeant syrien refuse de serrer la main du ministre allemand des Affaires étrangères

Martin Regley
03/01/2025 à 17h07Mis à jour le 03/01/2025 à 17h10

Annalena Baerbock, la ministre allemande des Affaires étrangères, et son homologue français Jean-Noël Barrot se sont rendus ce vendredi à Damas pour rencontrer le nouveau dirigeant syrien, Abou Mohammed al-Joulani.

Une première rencontre depuis la chute du régime al-Assad. Et en première ligne, un accord franco-allemand avec un objectif clair : « favoriser une transition pacifique et exigeante au service des Syriens et pour la stabilité régionale ».

Ce vendredi 3 janvier, Annalena Baerbock et Jean-Noël Barrot, ministres allemand et français des Affaires étrangères, se sont rendus à Damas, capitale de la Syrie, pour rencontrer Ahmad al-Chareh (également appelé Abou Mohammed al-Joulani)nouveau dirigeant du pays depuis son arrivée au pouvoir le 8 décembre.

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Leur rencontre, qui se déroule sous mandat de l’Union européenne, a eu lieu dans l’imposant palais présidentiel qui surplombe la capitale. A leur arrivée sur place, le chef du groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS) a accueilli les deux ministres entourés d’une horde de conseillers. Si ce dernier a serré la main – timidement et de loin – de Jean-Noël Barrot, il ne l’a pas étendu vers son homologue allemand.

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Sur leurs comptes X respectifs, les deux ministres ont justifié leur visite. Pour Annalena Baerbock, l’objectif de cette délégation est d’envoyer « un signal clair aux Syriens : un nouveau départ politique entre l’Europe et la Syrie, entre l’Allemagne et la Syrie est possible ».

C’est avec cette main tendue, mais aussi avec des attentes claires des nouveaux dirigeants, que nous nous dirigeons aujourd’hui vers Damas.

Annalena Baerbock

“Nous voulons les accompagner dans ce domaine : dans une passation de pouvoir inclusive et pacifique, dans la réconciliation de la société, dans la reconstruction”, a déclaré le ministre, ajoutant que “nous continuerons à juger HTS sur ses actions”, “malgré nos efforts”. scepticisme.

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De son côté, après avoir pris le pouvoir et face aux garanties demandées par les puissances mondiales, Ahmad al-Chareh s’est engagé à dissoudre les factions armées, notamment le groupe HTS. Il a également annoncé son intention de convoquer un dialogue national, sans préciser la date ni qui serait invité, et indiqué que l’organisation des élections pourrait prendre quatre ans.

 
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