Le député Amadou Ba, membre du parti Pastef (pouvoir), s’est prononcé en faveur du rétablissement de la peine de mort au Sénégal, sur fond d’indignation nationale suite au meurtre brutal de Diary Sow, une jeune fille de 12 ans retrouvée morte dans une chambre de Malika dans la banlieue de Dakar.
“Les viols et meurtres d’enfants choquent à tel point la conscience collective qu’un référendum sur la peine de mort pour punir ces crimes obtiendrait une majorité écrasante”, a écrit le parlementaire sur sa page Facebook, ajoutant que “la société sénégalaise n’encourage ni ne tolère toute culture du viol.
Selon les enquêteurs, le principal suspect a reconnu les faits, affirmant avoir étranglé la jeune fille alors qu’il était sous l’emprise de drogues, dont du crack.
Pour Amadou Ba, la multiplication de ces actes criminels appelle une réflexion approfondie. « Les causes de ces écarts sont multiples et complexes. Nous devons mobiliser nos spécialistes et nos chefs religieux pour analyser ce phénomène et identifier les réponses psychiatriques et pénales les plus appropriées », a-t-il déclaré.
Cette position relance le débat sur la peine de mort au Sénégal, abolie en 2004, mais régulièrement évoquée dans les débats publics lors de crimes d’une telle gravité.
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