Franck Silvestre, le défenseur qui a séduit Loulou et laissé sa marque

Franck Silvestre, le défenseur qui a séduit Loulou et laissé sa marque
Franck Silvestre, le défenseur qui a séduit Loulou et laissé sa marque

L’ex-Auxerrois, joueur de mots, est venu jouer à Montpellier pour tenir une promesse faite à Louis Nicollin. Sur le terrain, il est le défenseur du MHSC qui a marqué le plus de buts dans l’histoire du club.

Un numéro spécial de 84 pages

Condenser un demi-siècle d’histoire en 84 pages. C’est le défi relevé par la rédaction sportive de Midi Libre dans ce numéro spécial sur les 50 ans du MHSC. Disponible en kiosque le 11 décembre pour seulement 5 euros, ce magazine sur papier glacé vous fera revivre les grands moments de l’histoire du club montpelliérain à travers nos « 50 » qui ont fait le MHSC. Joueurs, entraîneurs et bâtisseurs, évidemment, à commencer par cette « Saga Nicollin », racontée par Laurent et Colette, l’épouse de feu Loulou. Un hors-série rempli d’anecdotes et de photos inédites avec un entretien exclusif avec Olivier Giroud.

Un numéro spécial disponible en kiosque
Midi libre

Cliquez ici pour commander notre édition spéciale 50 ans du MHSC

Son talent n’a pas germé au bord de la Mosson ou dans une serre de Grammont, mais il est ainsi. Franck Silvestre et Montpellier Hérault étaient faits pour se rencontrer. C’était écrit dans les limbes sur le contrat moral passé entre le stoppeur international et Louis Nicollin au moment où le président montpelliérain, délégué de la Ligue chez les Bleus, les suivait aux quatre coins du monde.

A lire aussi :
50 ans du MHSC : Bruno Martini, joueur à l’ancienne et gardien d’un autre temps

« Nous avons toujours eu un bon feeling et un jour, lors d’une tournée au Koweït, le président Nicollin m’a dit « tu viendras jouer dans mon club un jour. J’ai répondu “avec plaisir”.

« Je l’ai dit à Loulou, j’ai donné ma parole, je viendrai jouer à Montpellier »

Depuis la Guadeloupe, où il est revenu aux sources pour prendre en charge les sports dans la communauté urbaine de la Riviera du Levant, le défenseur formé à Sochaux raconte ce jour de 1998 où il a tenu parole, à contre-courant de la logique du football business : « J’allais quitter Auxerre. Montpellier était en lice mais Lens, champion de en titre, l’était aussi. Loulou m’a appelé en me disant ‘Tu vas aller jouer la Ligue des champions avec Lens, c’est normal, je ne peux pas ne pas être aligné.’ Et puis je lui réponds : « Je t’ai donné ma parole au Koweït, je veux venir à toi. Comme il était quelqu’un de parole, il a dû apprécier ma démarche. Le flow s’est toujours très bien passé avec lui et avec ses enfants.

L’esprit club cultivé à Sochaux et Auxerre

L’esprit du club, l’amour du maillot, Franck a compris que ces vertus, qu’il avait cultivées dans les crèches de Sochaux puis d’Auxerre, étaient la clé pour ouvrir le cœur des gens de ce club. « vraiment à part où tout le monde fait tout son possible pour que vous soyez à l’aise et où mon séjour m’a enrichi. »

Franck Silvestre a porté le brassard de capitaine pendant plusieurs saisons.
Free Midi – Richard De Hullessen

A la croisée des années 90 et 2000, le défenseur fera office de guetteur, qu’il s’agisse de viser les sommets – victoire en Coupe Intertoto – ou de descendre à la mine pour arracher des soutiens dans les sillons les plus sombres du quotidien.

A lire aussi :
50 ans du MHSC : Jean-Louis Gasset, l’héritier d’une histoire familiale entre passion et amitié

28 buts et 159 matchs

« Après le raid de 1999, je voulais partir mais le président m’a convaincu de rester » il a dit. Capitaine exemplaire qui laissera son empreinte dans les statistiques en tant que défenseur ayant marqué le plus de buts dans l’histoire du club : 28 en 159 matches, soit près d’un but tous les 5 matches (Laurent Blanc a marqué plus mais principalement au poste de milieu de terrain, NDLR). note).

« Franchement, je ne le savais pas… Je me suis surpris en devenant tireur sur coup franc à Montpellier, avec bonheuril sourit. Mais mon point fort est resté mon cap grâce à un excellent timing. Je me suis tellement étiré le cou que les coéquipiers m’ont surnommé « Canard ».

A lire aussi :
50 ans du MHSC : Bernard Soccoro, fondateur du premier club de supporters et de « l’esprit Paillade »

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Isabelle Rioux honorée d’être parmi les immortelles du bowling canadien
NEXT Le Losc sort Marseille en Coupe de France, le match fou en vidéos