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Les fêtes de fin d’année et leurs réunions de famille étaient propices à la circulation des virus saisonniers. A commencer par ceux qui se transmettent par voie aérienne, comme la grippe ou le Covid-19. Au retour des vacances, pour limiter la contagion et protéger les plus faibles, des masques chirurgicaux sont obligatoires pour les personnes malades.
Grippe, Covid-19, bronchiolite, rhinopharyngite… La majorité des virus qui circulent actuellement se transmettent par voie aérienne. « On peut les attraper soit par aérosol, soit par gouttelettes, c’est-à-dire quand quelqu’un éternue ou tousse», rappelle Jérôme Marty, médecin à la clinique Saint-Roch de Fronton et président du syndicat des médecins indépendants UFML.
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Des fêtes propices à la circulation des virus
Pendant les vacances, les interactions se sont multipliées entre famille et amis, une période de « croisement de population »» qui a amplifié les épidémies. « Aujourd’hui, c’est un peu l’apocalypse dans les centres d’urgence et dans les cabinets médicaux, où le nombre de malades continue d’augmenter. Ils doivent souvent rester des heures sur une civière avant d’être pris en charge », témoigne le médecin généraliste.
Pour limiter les contagions, cette dernière appelle ceux qui sont porteurs d’un virus aéroporté à se mettre un masque sur la bouche et le nez. “Cela permet simplement d’éviter de contaminer les gens. que nous avons devant nous. Ceux-ci peuvent être fragiles, sans que nous le sachions. Ils peuvent présenter un déficit immunitaire ou, dans le cas des personnes âgées, être polypathologiques. Un virus représente un risque sérieux de décompensation pour ces derniers.
Combien de temps faut-il porter le masque ?
L’idéal est de porter un masque FFP2, qui filtre l’air dans les deux sens. Mais un masque chirurgical fait parfaitement l’affairedans la mesure où il protège l’environnement et l’entourage de celui qui le porte. Le nombre de jours d’utilisation correspond généralement à la durée des symptômes. Soit 5 à 6 jours pour la grippe, 5 à 10 jours pour la bronchiolite ou 5 à 20 jours pour la rhinopharyngite.
Le cas du Covid-19 est légèrement différent. « C’est une maladie assez vicieuse puisqu’on est contagieux deux jours avant d’avoir les premiers symptômes. On peut donc le transmettre aux autres sans le savoir », note Jérôme Marty. Une fois les premières alertes physiques du coronavirus apparues, il faut, là encore, 5 à 6 jours de port du masque.
Le masque ne sert à rien dehors
Cela ne sert à rien de mettre un masque quand on est seul à la maison. Ou en extérieur, car « la charge virale est très faible, elle est diluée », précise le spécialiste. En revanche, il est nécessaire de couvrir vos voies respiratoires dans des lieux clos“surtout quand il y a beaucoup de monde.”
Autant de recommandations qui avaient été appliquées à la lettre par une grande majorité de la population lors de la crise sanitaire du Covid-19 et qui semblent aujourd’hui avoir été oubliées. « Les gens ont très mal vécu cette période et ne veulent pas s’en souvenir. Mais cela ignore ce qui constitue la base de notre société : protection des plus vulnérables. Mettre le masque, c’est faire pour eux un geste altruiste et solidaire », déclare Jérôme Marty. Et de citer l’exemple du Japon, où le masque est un objet du quotidien, « un pays où il existe un grand respect pour les personnes âgées.
Le président du syndicat des médecins UFML déplore que les autorités sanitaires françaises n’aient pas communiqué depuis longtemps sur un sujet aussi vital.
