L’INSPQ déconseille Trikafta aux greffés pulmonaires

Cela fait en tout cas partie des informations que l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a transmises au bureau du député de Jonquière, Yannick Gagnon, qui a pris en charge le dossier de Mme Desmeules.

Il y a quelques jours, la Jonquiéroise confiait à Tous les jours vivre l’injustice en se voyant refuser l’accès à ce médicament qui peut améliorer son quotidien, sous prétexte qu’elle a reçu une greffe de poumon. Elle ne connaissait pas les raisons logiques de cette décision. Elle a donc contacté Yannick Gagnon pour faire avancer son dossier.

Ann Julie Desmeules n’a pas accès aux médicaments qui pourraient améliorer sa vie en raison d’une transplantation pulmonaire. (Anne-Julie Desmeules)

Ce dernier a immédiatement contacté son collègue Christian Dubé pour obtenir plus d’informations, tandis que son bureau contactait la RAMQ pour en savoir plus sur Trikafta.

« Dès que j’ai reçu la lettre de Mme Desmeules, nous avons entrepris une série d’actions pour voir les possibilités d’améliorer sa vie. Évidemment, ce n’est pas une question qui peut être résolue comme une lettre par la poste. Il faut rassembler beaucoup d’informations et s’assurer d’avoir tous les éléments pour ensuite voir s’il y a des possibilités. Nous sommes en contact avec la dame et c’est un dossier que je suis de très près et qui continue d’avancer. Mon objectif est qu’elle puisse avoir des nouvelles rapidement», a mentionné Yannick Gagnon.

Le député de Jonquière, Yannick Gagnon, a pris en charge le dossier d’Ann Julie Desmeules et attend les commentaires de l’INSPQ et de la RAMQ. (Tom Core/Archives Le Quotidien)

Vers la mi-décembre, une première partie de la réponse a été obtenue. Selon les informations reçues de l’INSPQ, l’institut déconseille l’utilisation de Trikafta aux greffés pulmonaires. Mais le cabinet attend toujours d’autres informations pour savoir pourquoi ce médicament leur est déconseillé.

Trikafta, un traitement « presque miraculeux » pour les personnes atteintes de fibrose kystique, n’est pas recommandé aux personnes ayant subi une transplantation pulmonaire, selon l’INSPQ. (Archives de la Presse canadienne/Archives de la Presse canadienne)

« L’INSPQ ne le recommande pas et on ne sait pas sur quelle base son médecin lui dit que cela lui serait bénéfique », ajoute Pierre-Luc Desbiens, directeur du cabinet du député et des communications. Quand on aura les arguments pour lesquels il est déconseillé, on pourra voir à partir de son dossier pour, peut-être, en faire un médicament d’exception. »

Il assure que dès le début janvier, le bureau fera un suivi auprès des ministères concernant tous les dossiers en attente de réponse, et que celui de Mme Desmeules est prioritaire.

 
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