Décès d’Agnès Keleti, doyenne des championnes olympiques, à 103 ans

Décès d’Agnès Keleti, doyenne des championnes olympiques, à 103 ans
Décès d’Agnès Keleti, doyenne des championnes olympiques, à 103 ans

Aujourd’hui à 17h36 – par Sarah Grafa

Agnès Keleti, légende de la gymnastique et survivante de la Shoah, est décédée à Budapest à l’âge de 103 ans. Avec ses dix médailles olympiques, elle est une légende du sport.

Née le 9 janvier 1921 à Budapest, Agnès Keleti, de son vrai nom Agnès Klein, a marqué l’histoire de la gymnastique. Avec dix médailles olympiques, dont cinq d’or, elle reste l’une des plus grandes figures de son sport. Cependant, son parcours est loin d’être simple. La sportive débute la gymnastique à seulement 4 ans, et son talent la propulse rapidement vers une carrière sportive de haut niveau. Appelée en équipe nationale hongroise en 1939, elle doit abandonner ses rêves l’année suivante, en raison de ses origines juives. En pleine Seconde Guerre mondiale,elle survit grâce à de faux papiers et se cache à la campagnecontinuant malgré tout sa formation en secret.

Décès de la championne olympique Agnès Keleti à 103 ans : une carrière sportive remarquable

Après la guerre, elle revient à la compétition. C’est à Helsinki en 1952 qu’elle remporte sa première médaille d’or olympique, à 31 ans, un âge inhabituel dans ce sport exigeant physiquement. Elle a également remporté trois autres médailles. Quatre ans plus tard, aux Jeux de Melbourne en 1956, elle réussit l’exploit de remporter quatre médailles d’or supplémentaires, faisant d’elle l’une des gymnastes les plus titrées de l’histoire.

Mort de la sportive Agnès Keleti : elle était une survivante de la Shoah

Issue d’une famille juive, sa carrière est interrompue à cause des lois antisémites en 1940. Durant la Seconde Guerre mondiale, elle échappe aux persécutions grâce à de faux papiers et en se cachant à la campagnetandis que son père fut déporté et assassiné à Auschwitz. Après la guerre, elle reprend l’entraînement et se hisse rapidement au rang des meilleures gymnastes du monde. Cependant, en 1956, lors du soulèvement hongrois, elle choisit de ne pas retourner en Hongrie, préférant s’installer en Israël, où elle contribue au développement de la gymnastique locale en tant qu’entraîneure. Jusqu’à ses derniers jours, la sportive était reconnaissante pour sa vie exceptionnelle. Le jour de son centième anniversaire, elle a déclaré à l’AFP : «Cela valait la peine de faire quelque chose de bien dans la vie compte tenu de l’attention que je recevais

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