Le Kenya se fixe un objectif ambitieux : tripler ses exportations de café et de thé vers le marché russe, où ces produits jouissent d’une grande popularité. Cette stratégie s’inscrit dans une volonté plus large de renforcer les échanges entre Nairobi et Moscoutout en répondant à la demande croissante de ces produits en Russie.
Selon Peter Mutuku Mathuki, Ambassadeur du Kenya en Russie, les consommateurs russes manifestent un réel enthousiasme pour le café et le thé kenyans. « Il y a une bonne demande pour ces produits en Russie», a déclaré le diplomate. Face à cet intérêt croissant, le Kenya cherche à exploiter pleinement ce potentiel en augmentant significativement son offre sur le marché russe.
Cependant, Nairobi adopte une approche stratégique. L’accent n’est pas mis sur l’augmentation des prix, mais sur l’amélioration de la production pour répondre aux besoins d’un marché en croissance. « L’objectif est de comprendre comment produire plus pour pouvoir exporter plus »a précisé Peter Mutuku Mathuki, soulignant ainsi la priorité accordée à l’optimisation de la chaîne de production.
Au-delà du café et du thé, le Kenya explore également les opportunités de diversifier ses exportations vers la Russie. Le pays envisage d’introduire de nouveaux produits tels que des légumes et des fleurs sur ce marché. Cette approche démontre la volonté de Nairobi de maximiser son potentiel agricole et horticole tout en diversifiant ses opportunités commerciales internationales.
Cette initiative s’inscrit dans un contexte de rapprochement économique entre le Kenya et la Russie. Nairobi considère Moscou comme un partenaire stratégique pour développer ses exportations agricoles et renforcer son influence sur le marché russe. En retour, cette dynamique pourrait contribuer à équilibrer les échanges commerciaux entre les deux pays.
Même si l’ambition du Kenya de tripler ses exportations de café et de thé vers la Russie est prometteuse, elle n’est pas sans défis. Le pays devra non seulement augmenter ses capacités de production, mais également veiller à ce que ses infrastructures logistiques et ses mécanismes de distribution soient suffisamment solides pour soutenir cette croissance.
Parallèlement, Nairobi devra travailler avec les producteurs locaux pour garantir la qualité de ses produits tout en respectant les exigences du marché russe. Ce double défi (augmenter la production tout en préservant l’excellence) sera crucial pour atteindre les objectifs fixés.
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