Les « Ecocombis », ou « VLL » (« véhicules plus longs et plus lourds ») peuvent mesurer jusqu’à 25,25 mètres de long (au lieu de 18,75 mètres pour un poids lourd standard) et avoir une masse totale allant jusqu’à 60 tonnes (contre 44 tonnes maximum). ). Déjà autorisés aux Pays-Bas et dans plusieurs pays scandinaves, ils devraient apparaître sur les routes flamandes au plus tard le 30 juin 2026, si l’on en croit les déclarations de la ministre de la Mobilité Annick De Ridder. Son bureau précise toutefois qu’il fera « tout son possible pour aller plus vite ».
La Flandre est la première région belge à s’attaquer au problème, avec la mise en œuvre de projets pilotes en 2015. Jusqu’à présent, les entreprises de transport du nord du pays pouvaient effectuer deux voyages par an avec des VLL, sous réserve du respect de conditions strictes. Les conducteurs doivent en effet être en possession d’une attestation supplémentaire, en plus du permis poids lourd, et ces véhicules ne peuvent circuler que sur des itinéraires définis, avec peu d’intersections. Ils ne peuvent pas non plus transporter d’animaux vivants ou de produits dangereux.
Quant à la Wallonie, l’intention exprimée par le ministre flamand ne modifiera pas le calendrier établi par la Région. La phase pilote en cours depuis 2017 se poursuit jusqu’au 30 septembre 2025, avec une évaluation annuelle. “La décision flamande n’accélérera pas les choses, mais nous serons attentifs à l’expérience du nord du pays”, souligne Thomas Fyon, porte-parole du ministre wallon de la Mobilité François Desquesnes (Les Engagés).