En France, des rapports révèlent l’identité de riches Marocains, ainsi que celles de leurs épouses et enfants, propriétaires de biens immobiliers de luxe à Paris, sans les avoir déclarés au Bureau des Changes marocain ni au contrôle fiscal marocain.
Les riches Marocains se retrouvent en difficulté. Une opération d’audit approfondie sur des biens non occupés ni loués depuis leur acquisition, parfois sur plusieurs années, lancée par les autorités françaises sur des propriétés de luxe situées à l’ouest de Paris, notamment dans les 3e, 6e, 7e et 8e arrondissements révélée que nombre d’entre eux possèdent des biens immobiliers de luxe à Paris. Les identités de ces propriétaires marocains ont été découvertes par hasard lors de cet audit lancé dans le cadre de la vérification de la situation de plusieurs biens immobiliers de grande valeur, de l’identité de leurs propriétaires, ainsi que du respect par les agents immobiliers des mesures et procédures. pour lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, sources à Hespress. Seul problème : ils n’ont pas déclaré leurs avoirs à l’Office marocain des changes ni aux services fiscaux marocains.
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Depuis qu’ils ont pris connaissance des rapports d’audit, certains Marocains possédant des propriétés de luxe dans la capitale française sans les avoir déclarées à l’Office marocain du changement, bien qu’ils exercent des activités commerciales et d’investissement de manière régulière au Maroc, sont inquiets, indiquent encore les mêmes sources. Inquiétudes justifiées : l’Opération de régularisation de la situation fiscale des Marocains possédant des biens à l’étranger, et ayant une résidence fiscale au Maroc, a pris fin ce mardi 31 décembre 2024. Les contrevenants s’exposent donc à de sévères sanctions financières, couplées à des contrôles renforcés.
Ces propriétaires de biens immobiliers parisiens devront justifier de l’origine des fonds qui ont permis l’acquisition de ce bien immobilier. Ils risquent également de faire face à des poursuites administratives et judiciaires, ainsi qu’au paiement des frais d’acquittement qui leur incombent.
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