Andrew Garfield et Florence Pugh dans un méli-mélo bohème

Critique
Mélodrame de John Crowley, avec Florence Pugh, Andrew Garfield, Aoife Hinds (Grande-Bretagne, 1h48). En salles le 1er janvier ★★☆☆☆

Pour aller plus loin

L’histoire d’un couple de trentenaires racontée dans le désordre. Au programme : femme combattante, mec conciliant, concours de cuisine, PMA, retour à la nature, cancer… Autant de marqueurs d’un esprit du temps dont le film se révèle plutôt digne, sa déconstruction temporelle produisant des effets de miroir sensibles et traduisant l’ambivalence. de chaque choix de vie. Florence Pugh (« Oppenheimer », « Midsommar ») établit une présence qui nous émerveille depuis « The Young Lady ». Hélas, des intérieurs épurés dignes d’un catalogue de Maisons du Monde aux allures de cocker d’Andrew Garfield, la larme à l’œil à chaque plan, en passant par les apparences purement utilitaires de l’enfant, le mélodrame est d’un caractère superflu. Trop bohème pour être honnête.