LLe Sénégal assumera sa souveraineté. Et ce, coûte que coûte ! C’est la principale information que nos partenaires extérieurs retiendront de l’adresse du chef de l’Etat. Quelle en sera la conséquence ? Essayez de répondre !
C’est un exercice qui fait partie du travail. Bassirou Diomaye Faye, pour son premier message à la nation, a accepté son souhait de rompre avec les pratiques de son époque. Si pour la forme, les chefs d’État optent de plus en plus pour des discours courts, Diomaye a pris son temps pour se faire entendre et surtout se faire comprendre de son peuple. Qui n’est pas la seule cible ou destinataire du message.
En effet, si dans le fond le chef de l’Etat a voulu rassembler en prônant la gestion participative, Diomaye a décidé de parler les yeux ouverts aux amis du Sénégal. Utilisant un langage diplomatique, il a très clairement indiqué aux partenaires du Sénégal que nos relations devront désormais tenir compte de notre souveraineté. En ce sens, il a confirmé les propos du Premier ministre lors de la déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale. Le Sénégal rompra avec la présence militaire étrangère. Cependant, cette décision ne signifie aucun duel avec aucun pays.
A la lecture de son discours, le Sénégal n’aura plus de partenaire privilégié. Tous nos amis restent égaux ! C’est ce qu’a clairement déclaré le Président de la République. Cela a le mérite d’être clair.
Le vin étant tiré, il faudra le boire. Et ce, si c’est bien au contraire. Dans les relations internationales, rien n’est gratuit. Le Sénégal, qui comptait sur ses partenaires pour des problèmes ponctuels, va désormais devoir se rendre compte que cette facilité ne nous sera plus accordée pour deux raisons : d’abord, par souci de cohérence, le Sénégal ne doit pas tendre la main s’il n’a rien. à offrir. Deuxièmement, à quoi sert le partenaire d’aider un pays sans compensation ?
Gnigno Faye – Sénégal7
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