Revenir sur une année, c’est toujours prendre le risque de choisir des événements qui auront semblé importants à certains, mais qui n’auront pas laissé un souvenir impérissable à d’autres.
Pourtant, lorsqu’on fait le bilan des douze derniers mois, il semble impossible de ne pas évoquer les conflits armés internationaux, au Moyen-Orient et en Ukraine. Qu’on le veuille ou non, ces guerres ont influencé la politique et l’économie mondiales. Et ils ont aussi parfois pesé sur le moral des gens, même de ceux qui pensent ne pas se sentir concernés.
Impossible également de ne pas évoquer les événements climatiques extrêmes et meurtriers. Des canicules aux ouragans, en passant par les inondations, ils n’ont pas épargné la planète en cette année 2024, qui fut aussi l’année la plus chaude de tous les temps. Ces catastrophes ont coûté de nombreuses vies et causé des dégâts considérables, notamment en Suisse.
Mais aucune rétrospective ne pourra jamais identifier les événements qui ont réellement marqué le quotidien de chacun. Ces moments, qu’ils soient heureux ou tragiques, font partie de nos histoires personnelles. Une naissance, un deuil, une rencontre, une amitié qui s’estompe, un accroc professionnel, un examen réussi… Toutes ces choses, petites ou grandes, ont aussi composé, et marqué, l’année écoulée.
Alors si, au niveau mondial, on n’est pas vraiment sûr de regretter 2024, peut-être que des événements plus personnels tempéreront ce sentiment.
Et si ce n’est pas le cas, on peut encore espérer que, partout dans le monde et près de chez nous, l’année 2025 sera meilleure. C’est en tout cas ce que souhaite la rédaction de « 20 minutes » à tous ses lecteurs !
