Sur le plan personnel, cela a-t-il également été une année mouvementée ?
Le 30 mai, ma compagne a donné naissance à notre fils Tao. Je suis devenu père pour la première fois. Une arrivée qui bouleverse votre vie ! Entre la tournée, le bébé et le sport, je ne m’ennuie pas !
Alors que vous gérez toujours votre activité de lettrage en même temps ?
Je suis toujours un entrepreneur. Même si je n’y suis pas souvent, j’essaie de rattraper ce qui n’a pas bien fonctionné.
Et le foot dans l’équipe réserve de Manhay ?
Le foot, c’est fini ! J’ai dû annuler deux dates de mon show à cause de blessures sur le terrain. c’est trop dangereux. Même si j’étais un très bon élément !
Comment passez-vous cette période des fêtes ?
Je peux souffler puisque je repars en tournée du 17 janvier jusqu’en juin. Je passe les vacances en famille, paisiblement. J’en profite pour passer du temps avec des gens que je n’ai pas eu la chance de voir cette année puisque j’ai toujours été absent.
En plus de la scène, on vous voit au Grand Cactus sur la RTBF et sur M6 où vous avez une chronique. Est-ce que cela continue en 2025 ?
J’ai participé à une exposition Grand Cactus en décembre. Malheureusement, ma participation est compromise en 2025 en raison de la tournée qui m’obligera à passer plus de temps en France. En revanche, je continue d’être présent dans l’émission La Grande Semaine sur M6 où j’anime une chronique.
Que retenez-vous de cette année écoulée ?
J’étais tellement pris par le train-train quotidien que je ne voyais pas grand chose se passer. Rien au niveau de la politique belge, qui ne m’intéresse. L’actualité belge n’est pas très marquante.
Emmanuel Macron, cela vous dit-il plus ?
Ah ça oui ! On m’en a beaucoup parlé en France lors des élections et cela m’inspire beaucoup. J’espère qu’il sera réélu. Je pense que je dois être le seul dans ce cas (rires).
Que pouvons-nous vous souhaiter pour 2025 ?
Retrouver une batterie chargée à +50% quand je me lève le matin (rires). Continuer à remplir les salles en France et en Belgique. Dont le Cirque Royal le 7 juin. Et le Forum de Liège le 19 octobre dans le cadre du Festival du Rire. Quand je n’étais pas encore comédien mais étudiant et que je passais devant le Forum, je me disais « si j’arrive à m’y produire un jour, je serai au meilleur de ma vie ». Et je réaliserai mon rêve auprès du public. Sans lui, mon travail n’existe pas. J’ai beaucoup de chance d’être arrivé là où je suis. Cela fonctionne bien en France et en Belgique. Le rendez-vous à Arlon s’est rempli en une matinée. C’est génial.
Comment est Antoine Donneaux dans « Comédien mais pas que… » ?
Je chante, je fais du stand-up, je raconte une histoire dont le fil conducteur est mon père et je vais dans tous les sens. Ce n’est pas seulement une imitation, c’est aussi absurde, émotionnel.