Vous vous êtes entraîné avec l’équipe de France cet automne, qu’est-ce que cela vous a apporté ?
« C’est une belle expérience de pouvoir s’entraîner avec des sportifs de haut niveau comme Benjamin Cavet et Perrine Laffont. C’est très inspirant. »
Comment se sont passés vos débuts en Coupe du Monde ?
« Je suis ici pour acquérir de l’expérience. Cela reste positif pour moi, même si cela n’a pas été facile avec mes courses à pied. Mais mes entraînements ont été bons dans l’ensemble. En tout cas, arriver jeune à la Coupe du Monde est une chance. Là, j’attends de savoir si je continue pour les Coupes du monde suivantes. »
Quels sont vos objectifs cette saison ?
« Cette saison, je n’ai pas vraiment d’objectifs en termes de résultats mais j’aimerais réussir à m’exprimer en course comme je sais le faire. A terme, clairement, c’est d’être aux jeux en 2030, ça serait fou en France en famille. Avant cela je sais que j’ai encore beaucoup à travailler, notamment mentalement, pour ne pas être sous la pression de la course et pouvoir refaire ce que je sais faire à l’entraînement. »
L’expérience de votre père vous aide-t-elle à avancer (Richard Gay a été médaillé de bronze en bosses aux Jeux olympiques de Salt Lake City en 2002) ?
« Bien sûr, je peux parler de mon sport avec lui. Il ne me met pas de pression mais est là pour me rassurer, me donner plein de petits conseils pour gérer mes études, trouver des financements pour ma saison. Et c’est plutôt positif. »
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