l’essentiel
Cette année, plusieurs faits divers ont marqué l’actualité de la région, entre morts tragiques et événements insolites.
Un incendie ravage une maison à Astafort
Vendredi 18 octobre vers 21 heures, un violent incendie a ravagé une maison d’habitation à Astaffort, boulevard des Rondes. 46 pompiers ont été mobilisés en pleine soirée pour parvenir à maîtriser l’incendie à 02h45. Le corps de la propriétaire des lieux, Geneviève Tourné, est cependant resté introuvable. Une enquête a été ouverte dimanche et les recherches ont été arrêtées le jour même. Elles ont repris trois jours plus tard, ce qui a permis de retrouver un corps sous les décombres. Dans ce village d’à peine 2 000 habitants, l’émotion est vive parmi les habitants. Beaucoup décrivent la victime comme un « personnage de l’enfer, avec un fort caractère ».
Deux retraités retrouvés abattus
C’est une affaire qui attend toujours son issue. Le 28 mai, deux retraités âgés de 88 et 63 ans sont décédés en fin de matinée à leur domicile de Monflanquin. Le couple a été victime de coups de feu selon les premiers examens du médecin légiste. L’homme a été grièvement blessé au visage lorsque les secours sont arrivés, mais ceux-ci n’ont pas pu empêcher son décès. « Aucun antécédent de violences conjugales n’était connu au sein de ce couple », constate le procureur de la République. Il estime également peu probable qu’un tiers ait pu intervenir. Sept mois plus tard, la famille attend la fin de la procédure pour entamer son deuil : « Nous voulons pouvoir avancer », explique Laetitia Zerbib, la fille de la victime.
Mère accusée du meurtre de ses deux filles
En juin, Naïma Bel Allam a été jugée pendant quatre jours devant la cour d’assises du Lot-et-Garonne dans le procès des « disparus de Nérac ». Elle est accusée du meurtre en décembre 2016 de ses deux filles polyhandicapées alors âgées de 13 et 12 ans, Inès et Nawal. Durant les sept années d’enquête, la Franco-Marocaine a déclaré que ses enfants étaient toujours en vie, sans révéler leur localisation actuelle car elle s’estimait manipulée par les institutions. Qualifiée d’« aimante » envers ses filles, Naïma Bel Allam ne change pas de version au procès malgré le risque de finir ses jours en prison, indiquant que « des personnes de confiance s’occupent d’elles ». [ses] filles.” Elle a finalement été condamnée à 14 ans de prison pour infanticide. Ce dernier a fait appel et un nouveau procès à Auch devant la cour d’assises du Gers est prévu en mars 2025.
L’affaire Piketty Bridge jugée aux assises
Les faits remontent au 22 mai 2021. Une altercation a éclaté entre Zine Bettiche, un Agenais de 48 ans, et Francis Save, un rugbyman néo-zélandais de 20 ans formé au RC Toulon. Ce dernier l’a poignardé à deux reprises sur le pont Piketty et s’est enfui ; faits avoués au cours de l’enquête. Il a été jugé trois ans plus tard, du 14 au 18 mars, devant la cour d’assises du Lot-et-Garonne. Au cours du procès, le président a révélé que l’accusé avait reçu en février un diagnostic de schizophrénie paranoïaque sous forme délirante. La famille de la victime se retrouve avec de nombreuses questions sans réponse. Francis Save est condamné à 20 ans de réclusion criminelle avec suivi socio-judiciaire de 5 ans, sans obligation de quitter le territoire français à l’issue de sa peine.
La disparition de Mehdi Narjissi
C’est l’un des faits divers les plus médiatisés de l’année 2024 et qui a secoué le monde du rugby. Alors qu’il participait au déplacement de l’équipe de France des moins de 18 ans en Afrique du Sud pour disputer les Séries internationales, Mehdi Narjissi, rugbyman de 17 ans, a été emporté le 7 août par une vague lors d’une baignade avec quelques coéquipiers et leurs préparateur physique, Robin Ladauge. Malgré l’aide de son partenaire Oscar Boutez, Mehdi Narjissi disparaît au large du Cap de Bonne-Espérance. Plusieurs messages de soutien ont été adressés à la famille du jeune joueur du Stade Toulousain, fils de l’ancien talonneur du SU Agen Jalil Narjissi et formé au Sporting avant de rejoindre les Rouge et Noir en 2022.
Un accusé demande… la prison à vie
Il est inhabituel qu’un accusé demande la peine maximale. C’est pourtant ce qui est arrivé à Hichame Bahloul, principal accusé dans l’affaire de meurtre avec préméditation commis à Esclottes le 14 septembre 2021 contre Susan Higginbotham, sa voisine britannique de 67 ans. Contre toute attente, l’accusé de 45 ans a requis la prison à vie lors de son procès en mars. Une peine supérieure à la réquisition du procureur général, qui avait requis 30 ans de réclusion criminelle. « J’ai eu du mal à m’y habituer, il faut l’admettre, c’est impensable. Après, en connaissant sa personnalité, j’ai compris», reconnaît Me Verdier, chargé de sa défense. Hichame Bahloul est condamné à finir ses jours derrière les barreaux.
Panique à Fumel après la fuite de deux pythons
Deux pythons se sont retrouvés au cœur d’une aventure improbable en cette fin d’année. La première, qui mesure 2m50, a été retrouvée dans les rues de Fumel le 28 octobre par une habitante qui promenait son chien. Il a été capturé par les pompiers dans la soirée, mais un autre homme est toujours en fuite après s’être échappé de la même maison. Plusieurs habitants se sont alors lancés à sa recherche, et nombre d’entre eux ont exprimé leur inquiétude à l’idée de voir un python errer dans les rues de la commune. Ce n’est qu’un mois plus tard, le 6 décembre en fin de matinée, qu’un homme débroussaillant dans son jardin remarque sa présence dans le quartier du Saulou. Le corps de l’animal a été retrouvé sans vie.