Pascal Vincent s’en prend à Luke Tuch

Alors, chers fans de hockey, sentez-vous cette odeur ? Oui, celui-là, l’odeur d’un vestiaire où tout n’est pas tout à fait comme il faudrait.

Cette fois, ça se passe à Laval. L’objectif du jour ? Luke Tuch, un joueur qui, au moment de son repêchage, était vendu comme futur pilier du Canadien.

Aujourd’hui, il est plutôt un pilier du banc. Et pas seulement parce qu’il fait chauffer la galerie.

Pascal Vincent, l’entraîneur-chef du Rocket, a visiblement décidé qu’il était temps de faire une déclaration choquante. Une déclaration que, habituellement, on garde pour un vétéran désillusionné de la LNH, pas pour un jeune espoir perdu dans la Ligue américaine.

Imaginez la scène. Luke Tuch, assis là dans le vestiaire, apprend qu’il est un « égratignure saine ».

Oui, en bonne santé, car sa santé n’y est pour rien. C’est juste qu’il n’est pas assez bon pour jouer.

Et comme si cela ne suffisait pas, son entraîneur expose tout cela devant les médias : « Il s’est éloigné de son identité. »

Rien de moins. Pouvez-vous imaginer un entraîneur vous dire cela ? Traduction : « Nous ne savons même plus quel genre de joueur vous êtes. »

Ajoutez à cela les mots magiques : gestion de rondelle douteuse, trop de revirements, besoin de retrouver sa vraie nature.

Ah oui, parce qu’il paraît qu’avant, il avait une identité. Quelque chose de physique, d’efficace, un gars qui jouait simple.

Maintenant, c’est un mystère. Tuch est un joueur en pleine crise existentielle et, visiblement, Pascal Vincent a décidé de le jeter sous le bus pour lui laisser une chance de réfléchir.

Mais là, soyons clairs : cela ne sent pas seulement la frustration d’un entraîneur. Ça sent la fin du voyage. Le gars a été repêché au deuxième tour, 47e au total, en 2020.

Nous parlons du même millésime où Kaiden Guhle est arrivé au premier tour, solide comme un roc. Et puis, dans le même millésime, on a décidé de miser sur Tuch.

Voyez-vous, des joueurs comme Will Cuylle et Alex Laferrière, repêchés après lui, s’amusent déjà au rythme de la LNH.

Pendant ce temps, Luke Tuch offre une performance discrète : 4 buts, 4 passes décisives en 21 matchs. Oui, 8 points.

Et ce n’est pas tout. Vous savez ce qui le rend encore plus savoureux ? Quand on regarde le passé de Tuch.

À l’Université de Boston, il n’a jamais marqué plus de 10 buts en une saison. Sa meilleure année ? 30 points en 39 matchs.

OK, mais rien qui justifie un choix de deuxième tour. Et pourtant, le Canadien a décidé de miser sur lui, pensant peut-être qu’il était le prochain Tom Wilson ou quelque chose comme ça. Alerte spoiler : il ne l’est pas.

On arrive donc à ce moment délicieux où l’on se dit : mais pourquoi Pascal Vincent a-t-il ressenti le besoin de médiatiser cela ?

Parce qu’il y a des choses que vous dites en privé, dans le confort de votre bureau. Mais non. Il a décidé d’envoyer un message public.

Et le message est clair : “Si vous ne changez pas rapidement, vous avez fini.” » Et c’est là qu’on se demande si Tuch est encore récupérable.

Car un jeune joueur qui perd confiance devient vite une pente glissante. Et quand votre coach vous dit que vous avez perdu votre identité, ce n’est pas le genre de commentaire qui vous booste.

Si vous ne parvenez pas à obtenir une place régulière dans une équipe de la Ligue américaine, bonne chance pour faire le saut dans la LNH.

Ce n’est pas méchant, c’est juste la réalité. Et avec des choix faits cette année-là au même tour comme JJ Peterka ou Émile Heineman, qui performent déjà bien mieux que Tuch -, on ne peut s’empêcher de se demander ce qu’ils ont vu en lui.

Alors voilà, Luke Tuch est maintenant dans une position où il doit soit renaître de ses cendres, soit se retrouver dans les limbes du hockey professionnel.

Nous parlons d’un gars qui, au mieux, pourrait devenir un joueur de profondeur.

Mais pour l’instant, il ne semble même pas capable d’atteindre ce niveau.

Pendant ce temps, Pascal Vincent peut se frotter les mains : il a envoyé un message clair non seulement à Tuch, mais à tout le vestiaire.

Si vous ne jouez pas bien, vous êtes remplaçable. Même dans une ligue où l’objectif principal est de développer les talents, ce genre de message fait mouche.

Cette crise motivera-t-elle Tuch ? Peut être. Mais une chose est sûre : si vous êtes un espoir et que votre coach dit publiquement que vous n’avez pas d’identité, il est peut-être temps de reconsidérer votre avenir.

Parce que la Ligue nationale est un rêve, mais pour Luke Tuch, cela commence à ressembler à un rêve qui s’éloigne.

Crise, dites-vous ? Oui, et pas seulement dans le vestiaire.

Misère!

 
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